- Elle lance un appel à solidarité pour pouvoir suivre un traitement en Inde
La vie de Nusrath Karrimbuccus-Doomun a basculé en mai 2017. Ce jour-là, un accident de scooter a changé le cours de son existence, l’emportant dans une longue et douloureuse bataille médicale pour retrouver ce que beaucoup d’entre nous considèrent comme acquis : la capacité de marcher.
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Marcher. Danser. Courir. Sauter. Sentir le sable entre ses orteils… Autant de plaisirs simples de la vie que nous permettent l’usage de nos pieds. Des plaisirs simples que nombre d’entre nous prennent pour acquis. Nusrath Karrimbuccus-Doomun était, elle aussi, de ceux-là. Jusqu’à ce qu’un terrible accident, en 2017, la prive de sa mobilité. Depuis lors, cette mère de famille de 39 ans domiciliée à Pailles mène une longue et douloureuse bataille médicale dans l’espoir de guérir. Elle a subi plus de 89 opérations à ce jour. Et doit en subir une autre, en Inde, à l’hôpital Artemis à Gurugram, dans les plus brefs délais pour espérer sauver son pied. Mais les fonds manquent.
C’est le 9 mai 2017, une date gravée à jamais dans sa mémoire, que la vie de Nusrath Karrimbuccus-Doomun, enseignante dans une école primaire, bascule. Alors qu’elle circule sur son scooter, elle est victime d’un accident. Elle n’en sortira pas indemne ; son pied droit est écrasé. C’est le début d’un combat éprouvant pour cette jeune femme que la vie avait comblée de joie, tant sur le plan personnel que professionnel jusqu’alors.
Les premiers mois après l’accident sont particulièrement pénibles. Elle passera huit mois à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, subissant une série de chirurgies complexes. À sa sortie, elle se retrouve confinée à un fauteuil roulant. L’habitante de Pailles commence un long parcours de traitement orthopédique à la clinique Darné, à Floréal, où d’autres opérations l’attendent.
Cet accident, qui a privé Nusrath Karrimbuccus-Doomun de sa mobilité, a également bouleversé la vie de toute sa famille. Son époux travaille comme marchand de fruits au marché de Port-Louis, tandis que ses deux enfants, une fille de 20 ans et un fils de 16 ans, ont dû faire face à une réalité nouvelle, marquée par l’incertitude et la douleur. Bien qu’éprouvé par les responsabilités et les défis financiers, son époux est un roc à ses côtés, la soutenant dans chaque étape de son combat.
Nusrath Karrimbuccus-Doomun refuse, elle aussi, de baisser les bras et de laisser cet accident lui voler sa vie. Enseignante au Xavier Christian Barbe Government School, elle continue de travailler autant qu’elle le peut, se déplaçant en fauteuil roulant. Le gouvernement lui a apporté un soutien significatif en aménageant des rampes à l’école et même devant la classe, afin qu’elle puisse se déplacer plus facilement.
Elle poursuit les traitements. Malheureusement, son cas s’avère complexe et tous les efforts des médecins locaux sont vains. En accord avec les médecins de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo et de la clinique Darné, elle décide de se rendre en Inde pour des traitements plus spécialisés. Elle y est allée à trois reprises, subissant de nombreuses autres opérations.
En 2022 notamment, l’enseignante a passé neuf mois dans la Grande péninsule, dans l’espoir de retrouver sa mobilité. Mais en septembre de la même année, les fonds disponibles se sont épuisés, la forçant à retourner à Maurice sans pouvoir compléter son traitement. Aujourd’hui, son état nécessite une intervention chirurgicale urgente pour sauver son pied et lui permettre, peut-être, de marcher à nouveau.
Les proches et amis de la famille Karrimbuccus-Doomun ont lancé un appel à la solidarité, demandant à tous ceux qui peuvent aider, d’offrir une contribution, si modeste soit-elle. La famille ne sollicite pas seulement de l’aide financière, mais aussi du soutien moral, des prières, et l’espoir que, grâce à la solidarité de la population mauricienne, elle pourra un jour se lever de son fauteuil roulant. Pour cette mère de deux enfants, pouvoir marcher à nouveau signifierait non seulement une victoire personnelle, mais aussi la possibilité de redevenir la mère et l’épouse active qu’elle était avant ce terrible accident. « Avec votre aide, je pourrais peut-être de nouveau marcher sur mes deux jambes, sentir le sol sous mes pieds, et redevenir indépendante pour m’occuper de mes enfants », implore Nusrath Karrimbuccus-Doomun.
Le chemin est encore long, mais avec l’aide de tout un chacun, il est possible qu’un jour Nusrath Karrimbuccus-Doomun puisse marcher de nouveau, retrouver son indépendance. Et, surtout, vivre sans la douleur constante qui l’accompagne depuis cette fatidique journée de mai 2017.
Comment l’aider ?
Le coût de la prochaine opération est estimé à Rs 400 000 (environ 9 600 USD), une somme colossale pour cette famille déjà épuisée financièrement. Mais ce n’est qu’une partie des dépenses à venir. Le coût total, incluant les billets d’avion, l’hébergement en Inde, les soins médicaux post-opératoires, et les urgences potentielles, pourrait atteindre Rs 950 000 (environ 24 000 USD).
Nushrat Karrimbuccus-Doomun a obtenu une autorisation de la police pour une collecte, valable du 3 juillet au 2 octobre 2024.
Pour ceux qui souhaitent contribuer, les dons peuvent être faits via Juice MCB au numéro 57051283, ou directement sur les comptes bancaires suivants : MCB : 000132341670 et SBM : 50300000857860.
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