Urbanisme: relifting pour Curepipe

Rues piétonnes, nouvelle gare routière, agriculture urbaine, valorisation des lieux historiques, étals pour les artistes... Autant de projets que la State Land Development Company veut entreprendre pour un relifting de la ville Lumière. Si ce nouveau plan est approuvé, Curepipe devrait changer de visage d’ici 2020. « Repenser Curepipe ». C’est sous ce thème que la State Land Development Company (SLDC) a axé l’ébauche du nouveau plan de Curepipe. Un nouveau concept qui repose sur cinq piliers : la mobilité, l’économie, la qualité de vie, l’autonomie alimentaire et le ‘branding’ en rénovant les architectures existantes. Une étude de la SLDC a révélé pas mal de problèmes auxquels font face les citadins. Développements commerciaux non contrôlés, embouteillages, rues étroites et terrains non exploités… La SLDC envisage ainsi de mieux gérer la ville de Curepipe, ce qui pourrait rapporter des sous à la  mairie. Autres objectifs : développer de nouvelles opportunités d’affaires, créer de l’emploi, promouvoir l’art. L’aspect environnemental n’est pas en reste. L’entrée de la ville Lumière devrait être plus accueillante et surtout plus verte. La SLDC a identifié des sites, où l’agriculture urbaine pourrait être pratiquée. Curepipe étant l’une des régions les plus arrosées de l’île, la SLDC propose que l’eau de pluie soit utilisée pour divers usages. Dans un autre volet, on évoque la construction d’une nouvelle gare routière aussi bien qu’un nouveau marché et la mise em place de zones exclusivement piétonnières, afin d’inciter les personnes à marcher et à visiter la ville. Le rez-de-chaussée de Jan Palach (nord) abritera la gare routière, le marché et le taxi stand, apprend-on. Au premier étage, seront relogés les 130 marchands ambulants recensés. Y seront également installées des aires de stationnement. Les arcades Salaffa seront converties en zone piétonne, en patios… La réalisation du projet coûtera la bagatelle de Rs 550 millions. La mairesse Nathalie Gopee indique que des réunions sont prévues au cours des prochaines semaines pour mieux cerner« la direction » à prendre. « Nous voulons faire les choses à long terme. Il faut donc prendre les bonnes décisions », affirme-t-elle.