La France, La Réunion ou encore l’Angleterre sont des options à l’étude par la direction de l’Université des Mascareignes, à Camp-Levieux, ainsi que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Cela fait suite au départ de Pierre Guillon de la présidence du conseil d’administration de l’UDM.
Ce départ compromet le partenariat entre Limoges et l’UDM car Pierre Guillon est à l’origine un représentant de l’université française. Plusieurs cadres du département administratif de l’UDM s’accordent à dire que c’est en raison des différents lobbys de certains chargés de cours et employés que Pierre Guillon a décidé de rendre son tablier.
Le ministère aurait délégué ses officiers pour rouvrir le dialogue avec l’université de Limoges, mais la partie française aurait, la plupart du temps, joué aux abonnés absents. Ce qui vient donc épaissir les zones d’ombre entourant leurs collaborations futures.
Contacté au téléphone, Radakrishna Somanah, le directeur général de l’UDM, s’est montré avare de commentaires. Mais il a fini par dire que le ministère est en pourparlers avec l’université française.
Toutefois, la partie mauricienne est déjà en train de sonder d’autres universités en vue de sceller un nouvel accord. « Les pays que nous sommes en train de sonder sont La Réunion et la France alors qu’au niveau de l’Angleterre, l’université de Newcastle semble être une option intéressante », fait-on valoir au ministère.
C’est en 2012 que l’UDM avait signé un protocole d’accord avec l’université de Limoges pour une durée de cinq ans. Le principe de cet accord étant de permettre aux étudiants d’obtenir un double diplôme qui serait à la fois reconnu par l’UDM et l’université de Limoges.
« C’est sur ce principe que nous nous sommes construit une réputation ces cinq dernières années car c’est ce qui nous permettait d’attirer des étudiants. Notre réputation est sérieusement menacée avec ce flou », se lamente un membre du département administratif de l’institution d’enseignement supérieur.
L’UDM a été créée en 2012 à la suite d’une fusion entre l’Institut supérieur de technologie (IST) de Camp-Levieux et le Swami Dayanand Institute of Management (SDIM) de Pamplemousses. Depuis, elle accueille, en moyenne, environ 1 000 étudiants par an.
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