Université de Maurice : l’Icac appelée à enquêter sur un exercice de recrutement

L’Independent Commission Against Corruption devra se pencher sur un nouveau dossier dans les jours à venir. Cela concerne l’exercice de recrutement d’une vingtaine de General Field Workers au campus de Réduit.

Après 2011 et 2014 où la Commission anti-corruption avait enquêté sur des allégations de trafic d’influence lors de recrutements pour le poste de General Field/Office Premises Workers à l’Université de Maurice, les enquêteurs seront de nouveau sur le campus.

Une lettre de dénonciation a été envoyée au directeur de l’Icac le 1er mai 2018 pour évoquer un possible cas similaire comme ceux de 2001 et 2014. Selon le dénonciateur, « this exercise is being carried out in extreme opacity » puisque, selon ses propos, aucune annonce n’a été publiée dans la presse ou sur le site de l’Université pour parler d’un exercice de recrutement.

Autre point avancé dans le courrier : il s’avère que la direction de l’établissement n’a reçu aucune liste du ministère du Travail sur laquelle figurent les noms des sans-emplois.

Selon les allégations formulées par le dénonciateur, dont une copie a été envoyée au Bureau du Premier ministre, « many staff relatives, children and politcal agents are being called for interview  », peut-on lire. Il nous revient qu’un exercice de sélection a déjà débuté au campus de Réduit et la série d’interviews commencera la semaine prochaine.

Les officiers de l’Icac devront aussi se pencher sur une autre allégation grave qui concernerait le directeur des ressouces humaines. Le dénonciateur explique également dans la lettre que ceux qui avaient précédemment formulé une demande d’application n’auraient pas été appelés pour un entretien. Toutefois, les applicants auraient reçu une lettre leur informant qu’il n’y a pas de poste vacant à l’Université de Maurice. Les retombées des précédentes enquêtes de l’Icac avaient forcé la direction de l’Université de geler l’exercice de recrutement.