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Drogue synthétique en provenance de Chine : un adolescent reçoit 301 pilules dans un colis de supplément protéiné

Un examen préliminaire a corroboré la présence de drogue synthétique dans les pilules présentés comme suppléments protéinés.

• La mère : « J’ai l’habitude de lui commander des produits similaires en ligne »

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301 pilules, soupçonnées d’être de la drogue synthétique et placées dans un colis présenté comme des suppléments protéinés, ont été saisies à l’aéroport le mardi 15 octobre. Le colis, arrivé en provenance de Chine, était destiné à un mineur de 16 ans habitant la capitale. Accompagné de sa grand-mère, l’adolescent s’est présenté au bureau de poste centrale où il a été interpellé par la CANS et l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu)dsu mardi pour récupérer son colis. 

Face aux policiers et aux douaniers, le mineur a indiqué qu’il attendait l’arrivée de ce colis envoyé par un de ses camarades de classe en guise de cadeau. Ce dernier, qui réside à Vacoas et est actuellement en déplacement en Chine, lui avait affirmé qu’il lui enverrait ces produits de suppléments protéinés. « Ena supleman ladan, mo kamarad kolez kinn avoy mwa sa », a-t-il expliqué. Il a aussi confié aux limiers de l’Adsu qu’un autre camarade de classe serait au courant de l’arrivée du colis envoyé par leur ami commun. Quand les douaniers ont ouvert le colis en sa présence, ils ont découvert trois bouteilles en plastique dans lesquelles se trouvaient des comprimés. Au total, 301 pilules, de trois types différents, ont été placées sous scellés. Après son audition mardi, l’adolescent et sa grand-mère ont été autorisés à partir. Toutefois, ils devront rester à la disposition des enquêteurs. Pour sa part, la mère de l’adolescent a affirmé à l’Adsu avoir commandé à plusieurs reprises des produits similaires dans le passé pour son fils. Leur valeur n’a pas encore été établie. 

Le colis avait été repéré par la CANS dès son arrivée au pays, soit le mardi 15 octobre, à la suite d’un passage au scanner. Dans l’après-midi, son contenu a été soumis à un examen préliminaire qui a corroboré la présence de drogue synthétique. Les limiers de l’Adsu ont envoyé les pilules pour être analysées au laboratoire du FSL et les résultats ont confirmé qu’il s’agissait bel et bien de drogue synthétique.

L’enquête se poursuit, et l’audition des adolescents concernés se déroulera en présence des parents.

 

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