Une statuette de la vierge Marie avec des «larmes de sang» - Marie-Françoise : «C’est le deuxième miracle qui se produit dans ma vie»

Des larmes de sang sur le visage de la «Vierge des pauvres». Un miracle, selon Marie-Françoise. Cette habitante de Baie-du-Tombeau a acheté la statuette il y a huit mois. Pour le curé de la paroisse, une visite s’impose.

Elle est farouchement convaincue que ce sang sur le visage de la « Vierge des pauvres » est un signe du ciel. « Il y a une dégradation des mœurs dans le monde. La vierge Marie, qui est la mère des pauvres, pleure. Elle a tellement mal que ses larmes se transforment en sang », dit cette quinquagénaire. 

Assise dans son fauteuil, le regard vif, cette ancienne enseignante du primaire peine à retenir ses larmes… de joie ! C’est peu après son réveil, vendredi aux alentours de 5 h 30, qu’elle a fait cette découverte. « Comme tous les jours au réveil, je suis allée me recueillir devant la statuette de la Sainte Vierge. J’ai constaté que son visage portait des traces qui me semblaient être du sang sur les yeux et les joues. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait du sang d’une bête blessée et j’ai lavé la statuette. Un peu plus tard, la substance rougeâtre s’écoulait toujours des yeux de la statuette. Je l’ai rincée à deux reprises, mais j’ai fini par comprendre que c’était un signe. Ma Vierge Marie était en pleurs », dit-elle.

Marie-Françoise dit avoir appelé sa voisine. C’est ainsi que la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Depuis, des habitants convergent vers le domicile de Marie-Françoise. « Ils sont au moins 600, toutes communautés et couches sociales confondues, à avoir visité ma maison. » Selon l’ancienne prof, deux religieuses de la paroisse sont venues chez elle pour un constat.

Pour elle, c’est un nouveau miracle qui se produit dans sa vie. « L’année dernière, j’ai échappé à une rupture d’anévrisme et je me suis retrouvée en fauteuil roulant avec une paralysie partielle. Dans le courant de la même année, des médecins m’avaient décelé un cancer du colon. J’étais condamnée à mourir. Je voulais passer mes derniers jours à la maison, mais Dieu a eu pitié de moi. J’ai retrouvé l’usage de mes membres et je suis en bonne santé. Ce phénomène qui s’est produit chez moi, c’est comme un deuxième miracle », poursuit l’ancienne chanteuse de chorale.

Le père Lodoiska, curé de la paroisse de St-Malo, Baie-du-Tombeau, est d’avis que le phénomène mérite d’être constaté de visu avant que l’on tire des conclusions. « J’ai eu vent du phénomène samedi après-midi, mais j’officiais à l’église de Roche-Bois. Une visite sur les lieux s’impose. Si le phénomène sort de l’ordinaire, le cas sera référé aux autorités compétentes », a déclaré le prêtre à Le Dimanche-L’Hebdo.