Une femme de 28 ans meurt après un avortement ; la police enquête

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Lors d’une perquisition policière au domicile de la victime, des ordonnances médicales, qui font penser que la victime voulait avorter, ont été retrouvées. Le père biologique est recherché par la police. Ce n’est pas la première enquête du genre par la police, mais ce qui la rend particulière c’est que la police a établi un lien entre cette affaire et un réseau de médecins. Ces professionnels sont sollicités souvent pour des cas d’interruption volontaire de grossesse. La police est en présence d’ordonnances portant des entêtes de deux médecins œuvrant dans le privé. Ces ordonnances ont été retrouvées chez la victime après sa mort, tout comme des prescriptions de produits connus et qui sont détournés dans le but de mettre un terme à une grossesse. La police a procédé à l’interrogatoire de celle qui s’est occupée de la jeune femme quand elle est arrivée à l’hôpital. La doctoresse en question a laissé entendre à la police qu’elle avait procédé à une radiographie sur la victime. Cela lui avait permis d’établir que la victime portait un fœtus. L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin a révélé que la victime a eu l’utérus perforé. Son décès a été causé par une septicémie. Le père biologique est recherché par la police, qui a pu établir son identité en se basant sur des renseignements faisant état d’une relation entre lui et la femme de 28 ans. L’homme, qui est déjà marié, pourrait faire l’objet de poursuites juridiques s’il s’avère qu’il est complice dans cette affaire d’avortement qui aurait mal tourné.