Une dalle qui fuit après la livraison : quand amateurisme rime avec ‘je m’en fichisme’

« Al gete ki zot pou fer ». C’est la réplique cinglante donnée à Mme Cunden par le préposé d’une compagnie après la livraison d’une dalle qui fuit quelques mois à peine après la livraison. L’auditrice, une veuve, s’est attiré cette remarque après avoir menacé de dénoncer la compagnie à la radio.

Dans un premier temps, Mme Cunden a constaté que la dalle qui venait d’être coulée chez elle présente des fuites d’eau et ce, dès que le temps se gâte. Elle a cherché un arrangement à l’amiable avec la compagnie, mais sans succès. La suite s’est révélée être un dialogue de sourds. Depuis, Mme Cunden n’a cessé d’appeler la compagnie pour demander à un de ses officiers de venir faire un constat du résultat de leur travail. De plus, elle n’a pas manqué de leur préciser qu’elle a payé la somme réclamée, soit Rs 102 900, au prix de gros sacrifices. 

Au niveau de la compagnie, un officier a bien pris l’engagement de passer, mais c’était des promesses en l’air. Exaspérée, Mme Cunden a fini par leur faire comprendre qu’elle irait se plaindre carrément sur les ondes de la radio. Ce qui lui a valu la surprenante réplique de la part d’un représentant de la compagnie. La rédaction a tenté en vain d’entrer en contact avec les préposés de la compagnie. En attendant d’en savoir plus, Mme Amrita Guness, de la Consumer Affairs Unit (CAU), est intervenue pour dire que Mme Cunden est en droit de venir rapporter l’affaire à la CAU. Elle a aussi insisté sur l’obligation de tout entrepreneur ayant coulé une dalle de venir ultérieurement s’assurer que tout est en ordre.

À plusieurs reprises, la rédaction a aussi tenté d’entrer en contact avec le responsable de la compagnie. Cependant, on n’a eu droit qu’à cette phrase répétitive : « Nous avons bien pris note de votre message, le responsable reviendra vers vous. »