Un sergent de police arrêté deux fois en deux mois

Ce n’est pas la première fois qu’il a eu des démêlés avec la justice. Le sergent, qui fait l’objet d’une accusation provisoire depuis août dernier pour avoir exhibé ses parties intimes à sa voisine, a été de nouveau arrêté, le mardi 3 novembre, par la police de Terre-Rouge après que son voisin eut porté plainte contre lui pour menaces verbales. Preetum (prénom fictif), affecté au poste de police de La Tour Koënig, fait parler de lui une nouvelle fois. Son voisin, directeur opérationnel (28 ans) a fait une déposition contre le sergent de police, le soir du lundi 2 novembre. Dans sa plainte, l’habitant de Notre-Dame a expliqué qu’il avait garé son van au Morcellement Nouvelle Industrie à Notre-Dame près de sa maison. Il est descendu de son véhicule pour rentrer chez lui. À un certain moment, il a constaté qu’une voiture venait en sa direction.

Vengeance

Pour éviter un accident, le trentenaire s’est rabattu sur sa gauche. Il affirme que la voiture s’est arrêtée et le conducteur, soit le sergent de police, a baissé les vitres de son véhicule et aurait lancé ces propos : [blockquote]« Sa fwa-la to finn sape. Mo pu pran revolver mo pu touy twa avek to tifi. Personn pa pu kapav tous mwa. Mo korek ar minis ek CP. »[/blockquote] Le plaignant explique qu’après les menaces verbales, le sergent de police a poursuivi sa route. La victime présumée a fait ressortir qu’il n’était pas en bons termes avec le sergent. Preetum a été arrêté, le mardi 3 novembre. Il a rejeté en bloc les allégations formulées contre lui. Il a expliqué aux enquêteurs que son voisin a agi par vengeance. [blockquote]« Samedi, j’ai porté plainte contre mon voisin après qu’il m’eut insulté. D’ailleurs, il  a menacé d’incendier ma  voiture. Linn dir mwa linn deza mett mwa lor enn kosyon ek li pu fer enkor deklarasyon kont mwa pu mo perdi mo travay. Ce ne sont que des allégations », se défend le sergent de police.[/blockquote] Après son interrogatoire, le sergent de police a comparu devant le tribunal de Pamplemousses, où il a été inculpé provisoirement de menaces verbales. Pour retrouver la remise en liberté, il a dû verser une caution de Rs 2 000 et signé un engagement de dette de Rs 10 000. L’enquête est placée sous la supervision des ACP Domah et Gunga.