Un enfant meurt sous un portail: la négligence décriée

Drame dans un campement à Mont Choisy. Un portail s’est renversé et a tué un enfant de cinq ans samedi. Les explications d’un expert en construction et du propriétaire du bungalow sont attendues pour établir s’il y a eu négligence dans l’entretien du portail. Les enquêteurs privilégient la thèse de la négligence à ce stade. Si les circonstances exactes entourant le décès du garçon de 5 ans ne sont toujours pas claires, la négligence portant sur l’entretien du portail est une des pistes qui seront exploitées par les enquêteurs dans les prochains jours. Le portail s’est détaché alors que la victime et ses proches jouaient à proximité de la porte. Conséquence: un des enfants est mort d’une fracture du crâne. Si les policiers connaissent l’identité du propriétaire, ils ne l’ont pas encore interrogé pour le confronter à cette piste de négligence, décriée par les enquêteurs. Un des voisins tente de minimiser l’affaire. Ce voisin, qui s’occupe du bungalow, où le drame s’est joué, témoigne. Il soutient que le portail était bien fixé. [blockquote]« Je m’occupais du bungalow même quand il était vide. Il y a dû avoir une énorme pression sur le portail pour qu’il se détache de son socle », lâche-t- il.[/blockquote] Samedi matin, la victime, son jumeau et un cousin jouaient dans la cour du campement. À un moment donné, le portail coulissant s’est détaché et s’est effondré sur les enfants. Comment le portail s’est-il détaché pour s’effondrer sur les enfants, tuant l’un d’eux ? C’est ce que tente de comprendre la police de Trou-aux-Biches, après la mort tragique d’un petit Français de cinq ans, venu avec ses parents assister à un mariage à Maurice. Les hommes de l’ACP Domah ont réclamé, samedi, l’expertise d’un ingénieur en construction du ministère des Infrastructures publiques. Ce n’est que lundi que celui-ci examinera le lieu. Il aura pour tâche de déterminer si les normes de sécurité et d’entretien du portail ont été respectées. Une fois ces éléments établis, il devra remettre un rapport aux policiers. Les éléments du Scene of Crime Office devraient se rendre de nouveau au bungalow. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"2761","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-3712","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Un enfant meurt sous un portail"}}]]   [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]

Permis en bonne et due forme ?

La police cherche à mettre la main sur le propriétaire du bungalow. Il devra s’expliquer sur l’état du portail. Si la police valide ses premiers soupçons, portant sur la négligence, il n’est pas exclu qu’il soit arrêté et inculpé de « involuntary homicide by want of caution ». Les autorités vérifient également s’il détient un permis en bonne et due forme pour opérer une « guest house ». Au cas contraire, le propriétaire se verra infliger une amende. Les vacances de cette famille française ont viré au cauchemar samedi matin. Elle avait posé ses bagages dans un bungalow de Mon-Choisy. Samedi matin, la victime, son jumeau et un cousin jouaient dans la cour. À un moment donné, le portail coulissant s’est détaché et s’est effondré sur les enfants. [blockquote]« Dès que l’accident s’est produit, on m’a prévenu. Les enfants n’étaient pas dans la piscine. La façon dont le portail s’est renversé montre que les petits jouaient avec le portail », explique le voisin venu porter secours aux victimes. « Nous avons informé le Samu. Par la suite, j’ai ammené les proches à l’hôpital. »[/blockquote] Les enfants ont été transportés d’urgence à l'hôpital SSRN à Pamplemousses. Grièvement blessé, l’un des petits, âgé de cinq ans, a subi une délicate intervention avant d’être placé à l’unité de soins intensifs. Il a rendu l’âme peu après. L’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a révélé que l’enfant a succombé d’une fracture du crâne. Ce drame a été un véritable choc pour sa famille qui s’est installée dans un autre campement dans le Nord.