
La rétrocession de l’archipel des Chagos à Maurice est maintenant une quasi-certitude, une étape historique qui viendrait clore un long combat diplomatique mené par le gouvernement mauricien depuis plusieurs décennies. L’accord de principe donné par Donald Trump, Président des États-Unis il y a une dizaine de jours, a constitué la dernière validation essentielle pour que le Royaume-Uni puisse aller de l’avant dans ce processus de restitution. Cet appui de la nouvelle administration Trump a été accueilli avec soulagement par les autorités mauriciennes, qui espèrent désormais que Londres respectera les engagements internationaux en matière de décolonisation.
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Toutefois, du côté de Maurice, en haut lieu, l’on s'attend à un développement le 12 mars, jour des célébrations de l’Indépendance de Maurice.
Le comité de haut niveau, présidé par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, avec comme autres membres Paul Bérenger, Premier ministre adjoint, Ritish Ramful, ministre des Affaires étrangères, et Gavin Glover, Attorney General, entre autres, s’est réuni durant la semaine pour passer en revue l’ensemble du dossier.
L’annonce de l’accord devrait venir par le biais d’un communiqué conjoint Royaume-Uni/Maurice, qui pourrait préciser les modalités et le calendrier de cette restitution. Si tout se déroule comme prévu, il s’agirait d’une victoire majeure pour Maurice sur le plan diplomatique, réaffirmant ainsi sa souveraineté sur l’archipel des Chagos après des décennies de lutte devant les instances internationales, y compris la Cour internationale de Justice et les Nations unies.
Une fois l’aval officialisé, le traité devra être ratifié par un texte de loi au Parlement britannique. Ceci ne devrait cependant pas être un souci majeur dans la mesure où la majorité gouvernementale y bénéficie d’une large majorité.

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