Economie

Transport maritime commercial : un créneau à professionnaliser davantage

kite surf Les activités liées à la mer sont de plus en plus recherchées.

La croissance enregistrée dans le secteur de l’hôtellerie suscite une demande progressive des activités tributaires de la mer et de nouveaux services de loisirs. C’est dans cette optique qu’une réunion consultative se tiendra ce lundi à l’hôtel Hennessy Park à Ebène, afin de mieux professionnaliser le secteur.

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Ce secteur de l’économie devient un volet de plus en plus important de l’industrie en termes d’investissements, de revenus générés et de création d’emplois. La majorité des activités incluent des ballades à l’Ile-aux-Cerfs, l’Ilot Gabriel, l’Ile-aux-Bénitiers et d’autres sports aquatiques tels que la plongée sous-marine, le parachute ascensionnel, le kite-surf, le ski nautique, les sorties en bateaux à fond de verre, la pêche au gros, mais aussi l’affrètement et les croisières.

Déjà, la Tourism Authority compte 2 970 opérateurs licenciés ayant des embarcations de plaisance, dont 1  310 à usage commercial et 1 560 à usage privé.

OpportunitÉs d’emplois

La demande grandissante des activités de récréation maritime booste les activités liées à la mer et le développement sur le littoral.  Ce secteur fait appel à une main-d’œuvre abondante et offre des opportunités d’emplois, peu importe le niveau d’instruction.

Au fil des années, l’utilisation de bateaux de plaisance est devenue une activité maritime importante dans les lagons de Maurice et de Rodrigues. Jusqu’à présent, il y a peu de cas d’accidents fatals, d’opérations de recherche et de sauvetage ou encore de comportements inappropriés et d’opérateurs illégaux.

Cependant, la Tourism Authority a maintenu ses efforts pour promouvoir la sécurité nautique en dispensant des programmes de formation à des navigateurs. Elle s’assure aussi d’une surveillance permanente des activités en mer. En outre, des politiques appropriées ont été mises en œuvre pour gérer le risque opérationnel dans les lagons sans autant dépenser. Des dispositions ont été prises pour limiter le nombre de détenteurs de licences commerciales.

Toutefois, le développement du secteur du transport maritime commercial est en nette croissance. La hausse des arrivées touristiques et l’émergence de nouveaux marchés impliquent une gamme plus variée de services. Les nouvelles facilités maritimes impliquent une plus grande professionnalisation ;  le développement durable ; l’amélioration des services ; la mise en place d’une collaboration transfrontalière dans le secteur du transport maritime commercial et la mise en œuvre d’un code de conduite, de lignes directrices, de normes et de règles.

 

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