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Tempête Garance en approche : les uns s’approvisionnent, les autres redoutent le déluge

À l’approche de la tempête tropicale modérée baptisée « Garance » mardi, Maurice s’est préparé. Entre files d’attente dans les supermarchés et angoisse des riverains vivant dans des zones sujettes aux inondations, l’île retient son souffle, en espérant que le pire sera évité. 

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Maurice pourrait passer en alerte cyclonique de classe 3 ce mercredi 26 février vers midi ou 13 heures. L’annonce a été faite par Suresh Chundre Seeballuck, Secretary to Cabinet, lors d’une conférence de presse mardi. La tempête tropicale modérée « Garance », baptisée par les services météorologiques malgaches à 14 heures mardi, continue de se renforcer. Des averses modérées, accompagnées de risques d’orages, étaient attendues dès mardi soir. 

Si les prévisions inquiètent certains, elles suscitent surtout l’angoisse des habitants vivant dans des zones sensibles aux intempéries. À Vallée-des-Prêtres, Nada, résident du morcellement Ramlagun, redoute déjà les dégâts que pourrait provoquer la tempête. Chaque forte pluie menace sa maison d’inondation. Il ne sait alors plus à quel saint se vouer pour surmonter cette épreuve récurrente. 

À Cité La Cure, Kelly Prosper s’active à mettre ses effets personnels et ses vivres à l’abri. Son petit logement, mal protégée des inondations et exposé aux crues du pont Marjolain, est vulnérable aux montées des eaux. À chaque débordement, elle est envahie d’eau. Les habitants de Résidence La Cure, à proximité du pont, subissent eux aussi ces intempéries récurrentes, oscillant entre moments d’accalmie et épisodes de détresse. 

Mardi, pendant que certains s’inquiétaient déjà des risques d’inondations, d’autres s’empressaient de se ravitailler. Dans plusieurs supermarchés, les files d’attente se sont allongées. Beaucoup voulaient s’approvisionner avant que les routes ne deviennent impraticables. Certains en ont profité pour faire leurs courses en prévision du carême. À morcellement St-André, les familles ont acheté en priorité des denrées de première nécessité avant les pluies torrentielles. 

De leur côté, les pêcheurs de Pointe-aux-Piments s’activaient à mettre leurs bateaux en sécurité. Les houles annonçaient déjà l’arrivée des fortes précipitations.

Cette situation met en lumière la vulnérabilité des habitants face aux caprices climatiques. Entre précaution et résignation, ils se préparent du mieux qu’ils peuvent à l’impact de Garance. Voici quelques clichés pris de Vallée-des-Prêtres à Pointe-aux-Piments, en passant par Résidence La Cure et morcellement St-André, alors que le pays était en alerte cyclonique de classe 2.

 

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