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Suite à un contrôle de routine : Roland Blackburn obtient Rs 10 000

Roland Blackburn Il se dit « humilié » après avoir subi un contrôle de routine devant les préposés du supermarché.

Trois ans après les faits, Roland Blackburn, 70 ans, retrouve enfin le sourire. La cour civile intermédiaire a sommé un supermarché de lui verser Rs 10 000 pour préjudices subis. Cela fait suite à un contrôle de routine par le vigile du supermarché.

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« Je suis satisfait du verdict. Mon but en initiant ce procès contre le supermarché était de faire que les droits des consommateurs ne soient pas bafoués. Le 16 mai 2015, j’ai subi des humiliations dans un supermarché à Quatre-Bornes. Cela m’a causé d’énormes préjudices et a terni à ma réputation », souligne Roland Blackburn au Défi Plus.

Il réclamait au supermarché des dommages de Rs 200 000 pour faute, suite aux préjudices subis. Le 16 mai 2015, il a subi un contrôle de routine par un préposé du supermarché en présence d’autres employés et de clients. On le soupçonnait d’avoir commis un vol. Il dit avoir vidé ses proches : « Dans la poche de mon pantalon, il y avait un mouchoir et dans celle du blouson, il y avait mon étui à lunettes. »

Le septuagénaire a indiqué qu’un préposé du supermarché lui a recommandé d’être prudent lors de cet exercice en raison de la présence d’une caméra dans la pièce où l’incident s’est produit. Un employé du supermarché l’a ensuite interrogé. Le plaignant précise s’être senti humilié et embarrassé. « Aucun article volé n’a été retrouvé en ma possession.»

Il aurait fait comprendre aux responsables qu’il n’était pas un «voleur».

Roland Blackburn a déclaré être très remonté et qu’il a déclaré aux membres du personnel qu’il porterait plainte à la police et qu’il poursuivrait le supermarché. Il a logé une «precautionary measure» au poste de police de Quatre-Bornes.

« Confiance avec la justice »

L’Assistant Manager du supermarché a témoigné lors du procès. «Ce jour-là, le vigile, employé d’une compagnie de gardiennage, a interpelé le septuagénaire.» Il a soutenu qu’il n’y avait aucune allégation de vol contre le plaignant même s’il admet que le 16 mai 2015, le septuagénaire a subi un contrôle de routine. « Le vigile a effectué l’exercice discrètement après avoir constaté quelque chose de louche ». Un exercice qui consistait à appeler le client dans un coin pour discuter avec lui. « Il n’y avait aucune indication de cet exercice dans le supermarché. »

Le témoin a aussi précisé que le supermarché a mis fin au contrat de la compagnie de gardiennage et a soutenu que « ce jour-là, le vigile ne faisait que son travail. » Le supermarché a réclamé le rejet de la demande du plaignant, « car elle ne contiendrait aucune cause d’action. »

Dans son jugement, la magistrate Wendy Rangan soutient qu’il n’y a aucune preuve du supermarché réfutant la version du plaignant. « Même si un client a émis des allégations, il était du devoir des préposés du supermarché de s'assurer que ces allégations étaient fondées. »

La cour a estimé que les « actes » des préposés du supermarché constituent une faute. Elle a ainsi sommé le supermarché à verser Rs 10 000 au plaignant pour préjudices subis.

Roland Blackburn confie au Défi Plus qu’il compte remettre cet argent aux plus nécessiteux. « J’ai toujours eu confiance en la justice. Le personnel des supermarchés doit être prudent et savoir accueillir leurs clients. »

Le septuagénaire était défendu par Me Taij Dabycharun, avocat.

 

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