La Central Water Authority démarre l’année 2018 dans une situation compliquée avec le non renouvellement de 84 contractuels. Si certains cadres de l’organisme sont d’avis que cette situation est en train de perturber les opérations de la CWA, le conseil d’administration dément.
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C’est le 31 décembre 2017 que 84 employés de Trivan Company Limited, sous-traitant auprès de la Central Water Authority (CWA), se sont retrouvés sans emploi. Ils occupaient essentiellement des postes de laboureur, de General Worker, de chauffeur et de Clerical Officer, entre autres. Le service de communication de la CWA, qui n’a pas souhaité s’attarder sur cette affaire, tient toutefois à faire ressortir que le contrat de Trivan Company Limited est tout simplement arrivé à terme.
La CWA est donc dans ses droits ne de pas renouveler un contrat. Mais au niveau de certains cadres de la CWA, la mise à pied de ces 84 personnes n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement de l’organisme. « Parmi ces personnes, on avait, par exemple, des chauffeurs qui véhiculaient les camions-citernes vers des régions affectées par les coupures d’eau. Il nous est à présent difficile d’assurer ce service aussi régulier qu’avant », fait valoir une source au niveau du management.
Un argument que des membres de la direction et du conseil d’administration rejettent en bloc. Selon certaines sources émanant du conseil d’administration, on apprend qu’il s’agit ni plus ni moins que de « vulgaires prétextes visant à dénigrer le travail sérieux qu’est en train d’abattre la CWA ». On explique que la CWA s’est retrouvée dans l’obligation de faire « le ménage », car l’organisme était devenu une « vache à lait » pour certaines personnes.
François Desmarais, président du conseil d’administration, le dit ouvertement : « Certains contractuels s’étaient retrouvés sur le pay roll de la CWA, alors que ce n’est pas à l’organisme de faire leurs salaires ». Il affirme que la CWA ne pouvait plus continuer à tolérer une telle situation.
Le Chairman de la CWA explique aussi que d’autres contractuels ont été employés, car ils répondaient aux critères. « L’embauche de ces contractuels a aussi été approuvée par le Conseil des ministres », ajoute-t-il. François Desmarais tient aussi à rassurer : « Cette situation n’affecte en aucun cas les opérations de la CWA. Ce sont des ‘meterr tioula’ qui sont en train de faire valoir ce genres d’arguments », poursuit-il. Il avance que la CWA dispose du personnel nécessaire pour mener à bien sa mission.
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