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Sous l’emprise de l’héroïne : après 14 jours de cure de désintoxication, il rechute dès sa sortie

Le grand-père Le grand-père explique que c’est lui qui a été le premier à découvrir le subterfuge de son petit-fils.

Après avoir passé quatorze jours dans un centre de désintoxication, Abhishek (*prénom modifié) a rechuté, le même jour, à sa sortie. Il dupe son père pour se procurer de l’héroïne, saccage sa chambre et menace de se suicider, lorsque sa mère découvre son jeu. Voici le récit de son grand-père maternel, Gatik, âgé de 63 ans.

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Accro à la drogue dure, Abhishek était un étudiant de Grade 12, jusqu’à ce qu’il décide, au début de l’année, de mettre fin à ses études. Issu d’une famille modeste et habitant la région de l’Est, le jeune homme avait été placé dans un centre de désintoxication, à Congomah, par ses parents, avec le soutien de ses proches, afin qu’il puisse mettre un frein à sa dépendance à l’héroïne. Placé au centre de réhabilitation et enfermé 24/7, ce n’est qu’au bout des quatorze jours de la cure de désintoxication que l’adolescent a regagné la maison de ses parents, quelques jours de cela. « Cependant, rien n’a changé et nous sommes inquiets pour notre enfant », déclare Gatik.

Il dupe son père pour se procurer de la drogue

À son retour à la maison, ses parents croyaient que les choses avaient enfin changé, après ces quatorze jours de désintoxication. « Or, le même jour, il a dit à son père que sa vie serait en danger s’il ne remboursait pas la dette qu’il avait contracté auprès de son dealer, à qui il avait acheté de la drogue à crédit, avant son admission au centre », explique Gatik. Craignant pour la sécurité de son fils, le père d’Abhishek a préféré conduire son fils au domicile du dealer, à Stanley, Rose-Hill. « Lorsqu’ils sont arrivés là-bas, son père n’est pas descendu de la voiture, mais lui a remis de l’argent pour qu’il puisse régler ses dettes. Abhishek est allé rencontrer la personne concernée. En réalité, ce jour-là, il ne s’était pas rendu là-bas pour régler ses dettes, mais pour se procurer de l’héroïne », explique Gatik, l’air stressé.

Le grand-père explique que c’est lui qui a été le premier à découvrir le subterfuge de son petit-fils. « Lorsqu’il est venu me rendre visite, j’ai constaté qu’il n’était pas dans un état normal », explique Gatik. Au même moment, sa mère et sa tante ont profité de l’absence d’Abhishek pour fouiller sa chambre. « C’est alors qu’elles ont découvert une certaine quantité d’héroïne précieusement cachée sous des vêtements dans sa chambre. La mère du jeune homme s’est emparé de la drogue », poursuit-il. « Mais j’ai été obligé de lui remettre cette drogue afin qu’il se soulage. »

Brouhaha infernal

« C’était un brouhaha infernal lorsque Abhishek a su que sa chambre avait  été passée au peigne-fin », lâche le grand-père, en secouant la tête. Le même jour, en sortant de chez son grand-père, le jeune homme est retourné chez lui. La première chose qu’il a faite a été de chercher sa drogue. C’est alors qu’il a su que sa chambre avait été fouillée. Il a commencé à s’énerver contre sa mère et sa tante, qui étaient présentes à ce moment. « à mon arrivée au domicile de ma fille, c’était une catastrophe ! Pris de colère, Abhishek avait tout renversé dans sa chambre et vociférait pour que sa mère lui remette la drogue. Il saignait de la main.

Fou de colère, il avait brisé le miroir de son armoire d’un coup de poing », ajoute le grand-père. Gatik explique que, malgré tout l’effort de dissuasion qu’il a fait avec son petit-fils, les choses ne se sont pas améliorées. « Il menaçait de se jeter du balcon de la maison. L’état dans lequel il était nous a tous contrarié. Nou pann eksit li parski li ti vreman paret pou fer enn betiz. J’ai été obligé de lui remettre cette drogue afin qu’il se soulage. Il tremblait et m’expliquait qu’il avait mal jusqu’aux os et qu’il devait absolument consommer cette substance illicite. Cela m’a fait de la peine de le voir dans cet état. Monn badinn ek li, monn dir li les mo aval enn tigit, li dir mwa non pa bon sa », raconte le grand-père avec chagrin.

 

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