• Son épouse : « Tou seki mo ti demande li ti donn mwa »
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Teeluck Choolun, un employé du ministère de l’Agro-industrie qui travaille comme maçon durant le weekend, a fait une chute mortelle du deuxième étage d’une maison en construction dimanche.
Fin tragique pour Teeluck Choolun, appelé affectueusement Uttam par ses proches. Le dimanche 18 février, cet employé du ministère de l’Agro-industrie, « sprayer man » de profession, un habitant du village de La Rosa à New-Grove, a fait une chute mortelle du deuxième étage d’une maison en construction.
Ce jour-là, il s’attelait à des tâches de maçonnerie chez un habitant de Solferino, Vacoas. Il était aux côtés de ses deux collègues habitant le même village. Les trois hommes se trouvaient au deuxième étage d’une maison en construction. Cependant, en fin de matinée, Teeluck Choolun aurait chuté d’un échafaudage. « Nounn tann li krie ek tomb anba lor ground floor », ont indiqué ses collègues. Paniqués, ils ont fait appel au SAMU. Au bout de vingt minutes, les urgentistes sont arrivés sur place et ont transféré le blessé à l’hôpital Victoria à Candos. Sur place, son décès a été constaté.
En début de soirée le même jour, une autopsie pratiquée par le médecin légiste Maxell Monvoisin a attribué le décès du Sudiste à des « Cranio Cerebral Injuries ». La police de Quatre-Bornes, menée par le sergent Khoodoruth, a démarré une enquête en vue de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.
Dans le village de La Rosa, les proches du défunt sont accablés. Ils décrivent Uttam comme un travailleur acharné. « Il faisait toutes sortes de travaux. Il aimait travailler, même durant le week-end. Lorsqu’il n’y avait pas de coupe de canne, il faisait de la maçonnerie », relate la sœur de la victime au Défi Quotidien.
L’épouse de la victime est meurtrie. « Je lui ai donné son pain le matin. Il m’a dit qu’il partait. Je lui ai demandé de ne pas y aller aujourd’hui, il m’a dit non », confie Nandeeta Choolun, la voix remplie de tristesse. Puis, un peu plus tard, elle reçoit un appel téléphonique d’un des collègues de son mari l’informant de ce drame. « Zonn dir mwa bien grav. Monn pran enn loto deswit monn ale. Li ti fini desede. Monn dekouraze, linn al travay, linn tonbe koumsa. Tou seki mo ti pe demande li ti pe donn mwa », pleure cette mère de famille.
Outre son épouse, le défunt laisse derrière lui un fils de 20 ans, un collégien qui entame en ce moment ses études de Higher School Certificate (HSC). Dans le village de La Rosa, la victime est aussi décrite comme un travailleur social. « Il s’entendait bien avec tout le monde, il était très gentil », ajoute sa sœur.
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