Les difficultés de Maurice à se hisser au rang de pays à revenus élevés font l’objet d’un article dans le quotidien britannique Financial Times. Dans cet article du 29 septembre sous le titre « Mauritius caught in middle-income trap », la journaliste Vanessa Houlder cite le gouverneur de la Banque de Maurice, Ramesh Basant Roi. Ce dernier évoque les embouteillages comme le signe de problèmes d’infrastructures à régler d’urgence.
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« La congestion routière, l’insuffisance des compétences, une population vieillissante et une productivité réduite, expliquent l’incapacité de Maurice à échapper au piège des pays à revenus intermédiaires. Une situation fâcheuse pour ces pays qui ont du mal à devenir une économie à revenus élevés », souligne la journaliste.
« Maurice a pu déjouer les pronostics pessimistes en devenant une économie plus diversifiée et a devancé les pays de la région. Toutefois, la croissance a été faible ces dernières années.» Elle cite Yann Duchesne, CEO d’IBL, qui se dit frustré par cette morosité qu’il attribue aux politiciens qui « ne sont pas compétents ». Il estime que la croissance de Maurice aurait dû être d’au moins 6 %.
« Le pays étant moins développé, il devrait progresser plus vite afin d’assurer aux habitants un niveau de vie plus élevé », affirme-t-il. Le rapport du Fonds monétaire international sur la croissance modérée, l’affaiblissement de la demande extérieure et la contraction du secteur de la construction, est évoqué. Vanessa Houlder aborde enfin l’effondrement du groupe BAI et les allégations de Ponzi. Elle conclut : l’État vise une croissance de 5 % à 6 % à travers la diversification de l’économie et les infrastructures.
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