La direction de certains établissements scolaires, des gérants d’hôtels et des résidents de morcellements et de résidences (cités) demandent que des caméras du projet Safe City soient placées à proximité de chez eux pour sécuriser leurs quartiers.
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Le bureau du Premier ministre (PMO) a recensé, depuis environ six mois, des requêtes pour que des caméras de surveillance soient installées dans certains quartiers. Cependant, la liste des régions ciblées pour l’installation des caméras a déjà été établie.
Tandis que certains citoyens ne veulent pas que les caméras IVS (Intelligent Video Surveillance cameras) du projet Safe City soient placées sur leurs terrains ou à proximité de leurs maisons, d’autres demandent au Premier ministre d’installer ces appareils dernier cri dans leurs régions afin de les sécuriser, de même que dans des zones fréquentées par les étudiants et les touristes.
Selon des renseignements, le PMO aurait recensé une soixantaine de requêtes en ce sens dans le courant de l’année. Les expéditeurs se disent disposés à céder, au besoin, une partie de leur terrain.
Une étude en cours
Des techniciens ont été dépêchés sur le terrain pour identifier les emplacements appropriés. Ceux-ci, explique une source policière, auront pour tâche d’analyser les diverses régions et c’est par ordre de priorité que les autorités procèderont à l’installation des caméras. « Des négociations sont en cours avec les autorités concernées, à savoir la police et la compagnie chargée de l’installation des équipements, car une liste contenant les black spots a déjà été établie depuis l’année dernière. Soit avant l’implémentation du projet. Si le constat des experts démontre que des nouveaux sites méritent d’être surveillés par des caméras IVS, nous n’hésiterons pas à les installer », précise un haut gradé chargé du projet.
Des résidents « mécontents » reviennent sur leur décision
Un accord a été trouvé entre ceux qui ne souhaitaient pas que les caméras du projet Safe City soient placées sur leurs terrains et la force policière. Plusieurs personnes avaient écrit, au début de l’année, au commissaire de police pour faire part de leur réticence. Les pylônes seront placés sur leur terrain ou à proximité, mais la dimension des bases sera réduite. C’est la condition imposée par ces personnes. Un mécanisme de piling sera ainsi privilégié, au lieu d’avoir recours à du béton armé.
La cellule de presse de la police, qui a été sollicitée, salue l’initiative de ceux qui réclament l’installation des caméras intelligentes à proximité de leur domicile, de leur institution scolaire ou de leur établissement hôtelier. « Ces équipements seront d’une grande aide dans la lutte contre la criminalité. Le fait qu’il y ait des demandes pour l’installation des caméras Safe City est un bon signe », précise notre source.
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