Les examens du SC et du HSC ont débuté, mardi, avec les épreuves pratiques. Le MES a pris des dispositions pour respecter les exigences de Cambridge.
Cambridge International Examinations, responsable des examens du Higher School Certificate (HSC) et du School Certificate (SC), a imposé de nouvelles conditions pour les candidats à ces épreuves. Les surveillants ont reçu des instructions pour veiller à ce que les candidats n’apportent pas de montres connectées (Android) dans les salles d’examen. À cet effet, les surveillants ont suivi une formation interactive avec les responsables du Mauritius Examinations Syndicate (MES) pour s’assurer que toutes les conditions à ce propos soient respectées.
Le MES rappelle que des sanctions seront prises dans les cas de possession de portable à l’intérieur de la salle d’examen et de notes écrites sur des morceaux de papier ou sur une partie du corps. Les candidats doivent, en outre, se munir uniquement de trousses transparentes. Ils seront accompagnés jusqu’à la porte des toilettes et le nombre de fois qu’ils y vont et le temps qu’ils y passent seront notés. Tout comme les années précédentes, le ‘key time’ est en vigueur. Cette disposition permet de s’assurer que l’horaire des examens à Maurice ne coïncident pas avec ceux d’autres pays pour les mêmes matières. Il en existe deux, une à 9 heures et l’autre à 13 heures. Comme il est indiqué sur les documents remis aux candidats, ils doivent être dans leurs centres respectifs une quinzaine de minutes avant le début des épreuves, soit à 8 h 45 et à 12 h 45.
Depuis 2014, le MES a pris des dispositions pour qu’un espace de deux mètres soit respecté entre deux candidats. En 2014, le MES a enregistré 76 cas de tricherie au niveau du SC. En outre, quatre d’entre eux avaient écrit des propos vulgaires sur leurs copies. Au niveau du HSC, 48 cas ont été enregistrés. Cette année, le MES a formé 10 000 surveillants pour les épreuves. Il y avait 6 000 au préalable, mais la direction a décidé de renforcer cette équipe pour éviter les cas de tricherie. Cependant, cette situation ne satisfait pas les recteurs des collèges d’État. Le président de l’association des recteurs et des assistants-recteurs, Madoo Ramjee, fait ressortir qu’avec le nombre d’enseignants engagés pour les examens du MES, cela pose problème pour la bonne organisation des examens au sein des collèges.
« Certains collèges manquent d’effectifs pour le bon déroulement des examens internes de fin d’année. Sur une soixantaine d’enseignants, environ une quinzaine sont retenus pour les examens du MES ». Par ailleurs, Ally Yearoo, président de l’Education Officers Union (EOU), est catégorique : il n’y a aucun problème à ce niveau. Selon lui, cela n’affecte en rien le bon déroulement des examens internes. Il soutient que cela peut se régler avec une bonne organisation.
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