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[Satiriquement Vôtre] Pravind Jugnauth : crime ou chef-d’oeuvre ?

Le nouveau gouvernement brandit un verdict fracassant : Pravind Jugnauth aurait orchestré un « crime économique ». Rien que ça. Tous les indicateurs seraient au rouge et l’économie dans le rouge vif, à la limite du saignement. Entre caisses vides et dette publique gonflée comme un soufflé au fromage prêt à retomber, le tableau dressé est digne d’un polar, où l’ancien Premier ministre tiendrait le rôle du coupable principal en compagnie de son ex-ministre des Finances, Renganaden Padayachy.

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Face à ces accusations, le leader du MSM, imperturbable, nous livre un tout autre tableau. Dans son message de Noël et de fin d’année, il peint un bilan élogieux : « Je suis fier du travail accompli, qui permettra au pays de continuer à se développer et à la population d’avancer. » Il ne s’arrête pas là, évoquant une « base solide » qu’il aurait laissée en héritage, telle une toile de maître, prête à propulser Maurice vers un avenir radieux et un pays prêt à briller de mille feux : « Le nouveau gouvernement a une base solide pour que le pays puisse poursuivre la voie du développement, de la modernité et de prospérité. »
 
L’ancien Premier ministre nous peint un chef-d’oeuvre, un tableau vibrant où chaque coup de pinceau, selon lui, crie développement et prospérité.
Alors, crime ou chef-d’oeuvre ? Tout dépend de la perspective. Pour les uns, Pravind Jugnauth a laissé des ruines fumantes. Pour les autres, il a posé les fondations d’un Louvre économique. Certains y voient un Picasso et d’autres un gribouillage d’enfant.

Mais dans ce duel de récits, une chose est certaine : le public, lui, n’hérite ni d’un chef-d’oeuvre ni d’un crime parfait ; juste de factures toujours plus lourdes à régler.

  • defimoteur

     

 

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