Accrochez-vous, chers élèves et préparez vos mouchoirs ! Mahend Gungapersad, ministre de l’Éducation, a pris une décision radicale : couper le cordon numérique. Les téléphones portables, ces extensions de vos âmes numériques, ne passeront plus la grille des écoles.
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Adieu les selfies artistiques en douce pendant les cours. Et surtout, terminées les vidéos « involontaires » de votre enseignante dans une robe trop moulante. Parlons-en, de ces fameuses séquences filmées dans les vestiaires, qui font de chaque école un plateau de tournage non autorisé ? Tout ceci passe à la trappe.
Mais soyons réalistes. Toucher au portable d’un ado, c’est comme lui retirer son oxygène, c’est déclencher une guerre civile miniature. Imaginez la scène : à l’entrée, des élèves déposant leurs téléphones dans des consignes dignes de Fort Knox, les yeux embués, comme s’ils abandonnaient une partie d’eux-mêmes. « Promets-moi qu’on se reverra à 15 heures, mon précieux… »
Les couloirs des écoles risquent de devenir des lieux de thérapie improvisée pour ces âmes en peine, privées de leur connexion au monde virtuel.
Le ministre, fort de son expérience d’ancien recteur, assure que ce grand ménage numérique a fait ses preuves. « Cela a fonctionné dans mon collège », affirme-t-il avec conviction. Et pourquoi pas ? Après tout, il pourrait bien réussir à réinventer la salle de classe en un lieu où l’attention est enfin dirigée vers… le tableau.
Alors, bon courage, enseignants, ces héros souvent débordés. Entre les crises de manque d’écran et les protestations indignées, ils auront du pain sur la planche. Si la réforme réussit, ils auront des élèves plus concentrés. Sinon, ils devront gérer une génération de zombies numériques en manque d’écran…
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