Plusieurs employés s’interrogent sur leur avenir au sein de la compagnie de construction, Trio. Certains salariés disent avoir « travaillé comme des forcenés » sans être payés. D’autres ont été mis à la porte sans rémunération ou compensation.
Après des années de service au sein de la compagnie, à l’approche des fêtes de fin d’année, les employés de divers départements de Trio s’inquiètent.
« Nous avons été licenciés sans préavis. Après 14 ans de bons et loyaux service, j’ai reçu ma lettre de renvoi le 11 novembre », lâche très amer Christian Antoinette, un ferrailleur. Depuis, il se dit tourmenté, se retrouvant sans revenu : « J’ai une famille à nourrir. Comment trouver du travail en cette période ? Je ne pourrai fêter ni la Noël ni le Nouvel An ».
Jean-Noël Paul se retrouve dans la même situation inconfortable. « J’ai un loyer à payer et les besoins de ma famille et de mes enfants à subvenir. Je ne sais plus quoi faire. Nous avons porté plainte au bureau du travail pour réclamer notre dû, mais les négociations n’ont rien donné jusqu’à présent », déplore-t-il.
Absence de communication
Outre les salariés licenciés, d’autres toujours en service se disent dans le flou. « Depuis octobre, nous ne percevons pas de rémunération. Nous avons tenté de joindre le directeur J. Ramdany, mais il nous a fait faux bond », s’insurge Krishnen Iyavoo, Asphalt Operator. Nilesh Candhye, mécanicien, déplore la manière de faire de la direction de Trio. « Chaque fois qu’on veut savoir quand notre salaire sera payé, personne ne daigne nous informer. Ce manque de communication est inqualifiable. Cette situation bouleverse notre vie. Nous ne savons quoi répondre à nos proches et nos dettes s’accumulent », confie Nilesh. Interrogé sur ce dossier, le directeur de Trio J.Ramdany explique que «le secteur de la construction est dans le rouge ». Il ajoute être « peiné de la situation dans laquelle sont plongés les employés de sa compagnie ». Selon lui, un manquement au niveau de l’administration expliquerait pourquoi les salariés n’ont toujours pas été rémunérés. Il assure au Défi Quotidien vouloir résoudre cette situation au plus tôt. Il invite les salariés à venir le voir dans son bureau. « Je comprends que ces personnes ont une famille à nourrir. Je ferai le nécessaire pour qu’elles soient payées d’ici vendredi », promet-il.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !