Une ancienne «Group Investment Coordination Manager» a engagé des poursuites civiles devant la cour industrielle contre la State Investment Corporation pour licenciement injustifié. Elle lui réclame des indemnités de Rs 28 977 032.87.
Une ancienne « Group Investment Coordination Manager » contre-attaque après que la State Investment Corporation (SIC) a mis fin à son contrat de travail. Elle qualifie son licenciement « d’injuste ». Ainsi a-t-elle déposé une action civile à la cour industrielle pour réclamer des indemnités de Rs 28 977 032.87. Le procès sera appelé pro forma le 4 février 2016.
Cette habitante de Floréal a retenu les services de Mes Patrice Doger de Speville (Senior Counsel), Angeline Desvaux de Marigny et l’avoué Dave Boolauky. Dans sa plainte déposée à la cour industrielle, cette ancienne « Group Investment Coordination Manager » souligne qu’elle a joint la SIC depuis le 2 mai 1988 jusqu’à sa mise à pied le 29 juillet 2015.
La plaignante (l’ancienne ‘Group Investment Coordination Manager’) évoque qu’elle a occupé le poste d’ « Investment Executive » le 1er mai 1988. Ensuite, elle a été promue au poste d’« Investment Manager », le 30 septembre 1991.
Siège sur 5 ‘boards’
La plaignante affirme qu’elle touchait un salaire mensuel de Rs 328 324.14 qui comprend notamment son « salaire de base », allocation de chauffeur, frais de transport, bonus de productivité, voiture de compagnie, assurance médicale avec ACL Mauritius. L’ancienne Group Investment Coordination Manager affirme que le 5 mars 2012 son poste a été titré « Group Investment Coordination Manager ». Elle avance qu’elle devait représenter la SIC « on 5 boards of directors ». Elle souligne que le 29 janvier 2010, lorsque la SIC a créé le poste de « Group Investment Coordination Manager Grade 2A et Grade 2B », le salaire a été revu. Par ailleurs, la plaignante soutient qu’elle a porté plainte à l’Equal Opportunities Commission (EOC) pour la création de « Grade 2A et Grade 2B » concernant le poste de « Group Investment Coordination Manager » par la SIC. Depuis qu’elle a porté plainte à l’EOC, elle dit avoir été victime « d’harcèlement » par la SIC. Elle avance qu’elle ne siège plus sur la majorité des ‘boards’. En outre, elle a arrêté de siéger sur les « management meetings ». Son travail a été redirigé vers d’autres collègues. Elle indique qu’à la suite de traitements « illégaux et injustes », on lui a demandé de prendre sa retraite en 2012.Retraite volontaire
La plaignante soutient qu’elle a déposé une plainte devant la Cour suprême contre la SIC en août 2013 pour réclamer la somme de Rs 1 189 600 comme « frais de directeur (director’s fees) ». Le procès suit son cours devant cette instance judiciaire. Elle avance que le 2 juin 2015, elle a reçu une lettre de la SIC pour qu’elle prenne sa retraite volontairement après qu’elle eut postulé pour le poste de « Managing Director » à la SIC. Elle a dit avoir reçu une lettre du président de la SIC, en date du 3 juillet 2015, qui lui donne l’opportunité de prendre sa retraite. La plaignante dit qu’elle a refusé la proposition de la SIC. Le 10 juillet 2015, elle a reçu une lettre de la SIC l’informant qu’elle est suspendue de son poste et qu’elle devrait se présenter devant un comité disciplinaire, le 24 juillet 2015, pour répondre des charges qui lui sont reprochées. Les charges sont insubordination, « Non remission of Directors Fees », « Commitee Sitting Fees and any other fees », « Breach of the company’s policy » et « Repeated Lateness and early departures from work ». Elle affirme qu’elle s’est présentée au comité disciplinaire et a nié les charges retenues contre elle. Le 29 juillet 2015, la plaignante dit que la SIC l’a mise à la porte sans raison valable.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !