Le National Wage Consultative Council (NWCC) propose un salaire minimal de Rs 8 500. Ce salaire s’élèvera à Rs 8 000 à partir de janvier 2018 avant d’atteindre le montant de Rs 8 500 en janvier 2019.
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Toutefois, les syndicalistes qui ont pris connaissance du rapport du président du conseil consultatif Beejaye Kumar Appanah, ce jeudi 16 novembre à la Victoria House, Port-Louis, n’ont pas caché leur mécontentement à la reprise des travaux après une courte pause d’une quinzaine de minutes. Ils ont tous effectué un walk-out.
Le package proposé par le comité a été approuvé malgré le walk-out des syndicalistes et malgré certaines divergences », a expliqué Beejaye Kumar Appanah.
Il a affirmé qu’à cause de ces divergences, c’est le pays et les employés qui risquaient d’être perdants : «Les 100 000 employés qui touchent moins de Rs 8 000, les 40 000 employés qui perçoivent un salaire inférieur à Rs 5 000 et les 20 000 travailleurs qui gagnent moins de Rs 3 500 n’auraient pas bénéficié du salaire minimal.»
Reaz Chuttoo, porte-parole de la Confédération des travailleurs du secteur privé, n’est pas d’accord avec ce montant. Selon lui, dans certains secteurs comme le sea food hub et la zone franche, ce salaire minimal n’aura aucun impact. « Ceux qui touchent un salaire de Rs 3 500 auront ce même montant comme le salaire de base », dit-il.
Quant à Pradeep Dursun, Chief Operating Officer de Business Mauritius, il est d’avis qu’il faudra une période de transition pour mettre en application ce montant de Rs 8 500. Le salaire minimum coûtera, selon ses analyses, Rs 3 milliards.
Le Premier ministre Pravind Jugnauth devra désormais prendre connaissance du rapport du conseil consultatif. Le document devra ensuite être approuvé par le Conseil des ministres avant son application en janvier prochain.
Adila Mohit/Preity Ramessur-Bhoyroo
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