
Une descente policière à Palma a permis la saisie de Rs 5,9 millions de drogue de synthèse, incluant une solution liquide utilisée pour sa fabrication. Hansha Boyjonauth, 29 ans, a été arrêtée et a reconnu son implication dans le trafic. Présentée en cour ce dimanche, elle reste en détention alors que l’enquête se poursuit pour déterminer la provenance des substances saisies.
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Quel est le rôle de Hansha Boyjonauth dans le trafic de drogue de synthèse ? Depuis samedi, les policiers du poste de Flic-en-Flac enquêtent sur l’implication de cette habitante de Palma, Quatre-Bornes, âgée de 29 ans, dans le trafic et la distribution de « Synthetic Cannabinoids » dans l’Ouest de l’île.
Lors d’une descente à son domicile le samedi 15 mars, les soupçons des enquêteurs se sont confirmés avec la découverte de quatre boulettes de drogue de synthèse, enroulées dans du scotch, pesant au total 98,30 grammes, ainsi qu’une bouteille de 300 ml contenant une substance liquéfiée.
Grâce à l’intervention rapide des policiers de Flic-en-Flac, menée par les sergents Seenundun et Dabee, ainsi que les constables Allagapen, Grenade, Goohinram et la policière Sooriah, ces drogues ont pu être retirées du marché. La valeur marchande est estimée à Rs 5,9 millions à la revente.
À la suite de cette saisie, la suspecte a été placée en détention policière. Ce dimanche, elle a comparu devant la Week-End Court sous une accusation provisoire de « drug Dealing » et a été maintenue en détention.
Interrogée par l’escouade de la WASP Appadoo et de l’inspecteur Sunnia, Hansha Boyjonauth a reconnu son implication dans le trafic de stupéfiants, affirmant : « Mo ti pou livrer ça ban parcel synthetic la ». Face à la découverte d’une solution d’une forte pureté utilisée pour la fabrication de drogue de synthèse, elle a également admis : « Ce liquide synthétique, je l’utilise pour préparer de la drogue synthétique ». Elle devra désormais expliquer la provenance de ces substances retrouvées à son domicile. Les drogues saisies ont été placées sous scellés et seront envoyées en début de semaine au Forensic Science Laboratory (FSL) pour analyse.
Par ailleurs, des trafiquants se tournent vers l’étranger, notamment la Chine, pour importer ces solutions chimiques. Le 1er mars dernier, l’Adsu de l’aéroport a déjoué une tentative d’importation de Rs 39,2 millions de matière première sous forme de poudre et de solutions nécessaires à la fabrication de drogue de synthèse.

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