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Sa fille agressée au couteau par son époux - Gauri : « Linn vini pou touye  » 

Arrêté, le ressortissant algérien sera interrogé dans les prochains jours.

Âgée de 77 ans, Gauri est sous le choc. Le mercredi 19 janvier, cette grand-mère de deux enfants a vu sa fille Zahida, 49 ans, se faire agresser sauvagement à l’arme blanche et à coups de rouleau à pâtisserie, dans sa propre maison, à Pailles. L’assaillant, prénommé Ali, n’est autre que son gendre, un ressortissant algérien. Sa fille et lui sont en instance de divorce après de nombreuses années de vie commune. 

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Le suspect a été arrêté pour agression avec préméditation. Dans les prochains jours, il sera interrogé en présence de son avocat. La victime, elle, a été admise à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis. La police attend le feu vert des médecins pour pouvoir recueillir sa version.

Cette scène effroyable s’est déroulée sous les yeux impuissants de Gauri. « Linn vini pou touye. Mo deman lotorite deport dimoun koumsa depi nou pei », lâche-t-elle, en colère. C’est la voix tremblante qu’elle raconte ce qui s’est passé. Vu son âge avancé, elle n’a rien pu faire pour empêcher l’agression : « Li ti tro for. Mwa mo pena lafors krye mem. » La retraitée a toutefois eu le reflexe d’aller solliciter l’aide de maçons qui travaillaient sur un chantier à proximité. Quatre d’entre eux se sont précipités dans la maison pour maîtriser Ali. Zahida, grièvement blessée, a réussi à s’enfuir avant de s’écrouler, en sang, dans la maison d’une voisine.

La mère de la victime confie qu’après l’agression, sa fille lui a dit avoir peur pour ses deux enfants, qui sont adolescents : « Li ti ankor pe koze e li dir mwa get sa bann zanfan, la protez zot. »

En tant qu’époux d’une Mauricienne, le suspect est titulaire d’un permis de résident. Le couple s’est marié en Angleterre, où il a longtemps vécu. L’union d’Ali et Zahida a vu la naissance de leurs deux enfants sur le sol britannique. La famille est venue s’installer dans l’île, il y a quelque temps. La relation conjugale s’est alors détériorée. Depuis, Zahida vivait chez sa mère avec les enfants.

Selon Gauri, il y avait des disputes récurrentes au sujet du partage des biens dans le cadre de la procédure de divorce. « Mo tifi inn met tou zafer lor non so bann zanfan. Papa la pa dakor », précise-t-elle. 

 

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