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Rs 150 M de dommages pour fautes lourdes : l’original de la vidéo intime de Doomila Moheeputh réclamé

Doomila Devi Moheeputh dit avoir subi d’immenses préjudices suite à la perquisition effectuée à son domicile en août 2022.

Face à la réclamation de dommages de Rs 150 millions de Doomila Devi Moheeputh, les défendeurs demandent des preuves. Parmi, l’original de la vidéo intime de cette dernière.

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La vidéo intime de Doomila Devi Moheeputh est au centre des questions. Cela, face à la plainte en réclamation de dommages de Rs 150 millions de celle-ci en Cour suprême pour fautes lourdes. L’affaire sera de nouveau appelée, le 18 janvier 2024.

La plainte de cette habitante de Palma est dirigée contre l’État, le Commissaire de police, Anil Kumar Dip, le Deputy Commissioner of Police Heman Jangi, ancien No1 du Central Criminal Investigation Department (CCID), l’assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai et la policière Jamac Foolchand. Ces derniers sont cités comme défendeurs dans cette affaire. 

Le mardi 7 novembre 2023, les défendeurs ont fait parvenir une liste de 96 questions à Doomila Devi Moheeputh. Ils demandent, entre autres, à inspecter les preuves attestant que c’est la WPC Jamac Foolchand et l’ASP Ashik Jagai qui auraient fuité la vidéo intime de Doomila Devi Moheeputh et de son compagnon, Me Akil Bissessur. Ainsi, ils réclament à avoir l’original de cette vidéo, incluant l’heure, le lieu et la durée.

Par ailleurs, ils veulent aussi avoir des détails sur comment des membres de la Special Striking Team (SST) auraient pénétré par effraction dans la maison de la plaignante et auraient franchi la porte et les murs de la résidence de celle-ci.

Les défendeurs demandent à inspecter des documents au sujet de la saisie du portable de Me Akil Bissessur et de sa compagne. 

Ils veulent également savoir comment cette « Marketing Executive » aurait été traumatisée par la perquisition effectuée à son domicile. Ils requièrent des preuves sur la façon dont les membres de la SST auraient agi « injustement, de manière malveillante, oppressive et illégale » envers la plaignante. Ils réclament des documents et la liste des noms des officiers de la SST qui ont participé, le 19 août 2022, à la perquisition au domicile de la quadragénaire. Et de quelle manière cela aurait causé d’immenses préjudices à la plaignante. 

Traumatisée 

Dans sa plainte, Doomila Devi Moheeputh, 47 ans, est revenue sur la perquisition effectuée par la SST à son domicile à Palma, Quatre-Bornes, le 19 août 2022. Sa mère, âgée de 67 ans, et son compagnon, Me Akil Bissessur, y étaient également présents. Suite à cette fouille, l’avocat et elle avaient été arrêtés. 

La quadragénaire a également fait état des vidéos intimes qui ont fuité sur les réseaux sociaux alors que leurs téléphones portables étaient en possession de la police. Elle évoque que cette affaire a nui à sa réputation, qu’elle a été traumatisée et a subi des dommages moraux. Pour elle, les agissements de la police constituent des fautes lourdes.

 

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