Arraché à son sommeil mardi après-midi, Johnny (prénom modifié), 46 ans, domicilié à Bel-Ombre, a été roué de coups avec un bois doté d’un clou à son extrémité. Il était en plein sommeil auprès de sa compagne.
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Aux dires de la victime, le malfaiteur ne serait autre que le fils de sa compagne qui ne voit pas d’un bon œil cette relation. L’histoire amoureuse de Johnny et de Cécile, père et mère de famille respectivement, remonte à environ un mois et demi. « Nous nous sommes connus à Bel-Ombre », raconte Johnny. Peu après leur rencontre, il s’était installé chez sa nouvelle compagne à Rivière-des-Anguilles, explique-t-il. Cependant, précise-t-il, « dès le départ son fils ne semblait pas d’accord. Il m’adressait toujours la parole de manière brutale ». Mais, Johnny n’en avait cure.
Mardi après-midi, le quadragénaire était dans le lit avec sa compagne. « J’étais allongé à côté d’elle quand son fils est arrivé avec un ami. Il m’a retiré du lit », nous relate Johnny. « Zot pe dir pe bizin mwa dan landrwa », poursuit ce dernier. Sans perdre de temps et ne se doutant de rien, il s’est levé et les a suivis. « Je pensais que ses amis avaient vraiment besoin de moi. »
Arrivé à quelques mètres plus loin, Johnny s’est aperçu que ce n’était qu’un piège. « Les coups ont alors commencé à pleuvoir. Enn kout an tret zot inn komans bat mwa avek enn dibwa koulou », explique-t-il. Johnny s’est défendu comme il le peut. « En essayant de me protéger, j’ai reçu un coup aux mains et au pied. J’ai vu un attroupement, au moins une vingtaine de personnes qui s’approchaient. Pas question pour moi de rester plus longtemps sur place. J’ai foncé pour sortir de leurs griffes. Je me suis rendu auprès de ma compagne. Et nous nous sommes rendus au poste de police », raconte Johnny. Ce dernier a consigné une déposition à la station de police pour agression. « Il n’apprécie pas que je sorte avec sa mère. Je suis déjà père de famille. Je veux juste reconstruire ma vie », tient à préciser Johnny.
Ce dernier a ensuite reçu des soins à l’hôpital de Souillac. « On m’a dit que j’allais être admis mais je n’ai pas voulu», poursuit la victime qui a choisi de regagner son domicile contre avis médical. Cependant, il n’a pas encore donné sa version complète à la police de la localité. Sa compagne précise que « c’est la première fois que mon fils agit de la sorte. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête. Il aurait dû venir en parler au lieu de commettre cette agression».
Cependant, le fils et son ami sont attendus à la police afin de relater leurs versions des faits dans toute cette histoire.
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