Recrutement des médecins: Rezistans ek Alternativ crie à la «trahison» du GM

Le recrutement de 60 médecins a été au cœur de la conférence de presse de Rezistans ek Alternativ (REA) samedi.

« Cet exercice n’a rien de normal. La méritocratie n’a pas primé », a déclaré Kugan Parapen. Et d’ajouter : « À l’Assemblée nationale vendredi, le Premier ministre a soutenu qu’il ne voyait aucun problème. C’est de la malhonnêteté intellectuelle. Il est clair que beaucoup de recrues ont un lien avec le gouvernement. C’est du népotisme. » Kugan Parapen soutient qu’il s’agit là « d’une trahison » de l’Alliance Lepep. « La population pensait que le nouveau gouvernement allait en finir avec cette pratique, mais cela empire », a-t-il déclaré, tout en demandant au gouvernement de publier les critères sur lesquels les médecins ont été recrutés. « Au cas contraire, il faudrait procéder à un nouvel exercice », fustige le membre de Rezistans ek Alternativ. Stefan Gua a, lui, évoqué le procès du Block 104 contre l’État, qui sera appelé devant la Cour suprême le 3 novembre. Il concerne l’invalidation de leur candidatures aux législatives de 2010 pour refus de décliner leur appartenance ethnique. « La position de SAJ est contradictoire. Nous allons veiller au grain, surtout que certains au gouvernement, à l’instar de Xavier-Luc Duval, et dans l’opposition, dont Shakeel Mohamed, sont pour un nouveau recensement communal », déplore-t-il. Stefan Gua a rappelé que le Premier ministre ne compte pas instituer un Select Committee, mais un comité gouvernemental pour travailler sur le dossier de la réforme électorale. « Nous espérons que le gouvernement ne va pas, avoir recours à des tactiques dilatoires, comme l’avait fait l’ancien gouvernement », a-t-il déclaré. Ian Jacob s’est appesanti sur la décision de la mairie de Curepipe de construire des échoppes à Trou-aux-Cerfs. « Nous sommes contre ce genre de développement, d’autant que Trou-aux-Cerfs fait partie de notre patrimoine », a-t-il indiqué. Pour lui, le gouvernement relègue l’environnement et l’écologie au second plan.