Une jeune mère a obtenu gain de cause en Cour suprême, mercredi. Elle recherchait un ordre de cette instance judiciaire visant à décréter un receveur d’autobus comme étant le père de son enfant, né le 3 novembre 2008.
Cependant, ce dernier a refusé de reconnaître l'enfant comme étant le sien. Il a par ailleurs affirmé qu'il n’a, en fait, jamais eu de relations sexuelles avec la plaignante.
D’où la demande de la jeune mère pour que le receveur d’autobus soit sommé par la cour de subir un test ADN afin de déterminer si oui ou non, il est le père du petit garçon. Cela, conformément à l'article 8 de la loi sur l'identification par ADN. Le ministère public, cité à titre de codéfendeur dans l’affaire, s’est dit en faveur de la motion de la jeune mère. Le père présumé, lui, a objecté à la requête.
Dans son verdict, le juge David Chan Kan Cheong a accédé à la requête de la jeune mère. Il a ordonné au père présumé de fournir un échantillon d'ADN pour une analyse médico-légale qui sera effectuée par le Forensic Science Laboratory afin de déterminer s’il est le père de l'enfant né le 3 novembre 2008. Le juge s’est basé sur la jurisprudence française pour arriver à ce verdict.
En Cour, le père a justifié son refus à se soumettre à un test ADN qui serait « une humiliation pour lui et qui ternirait sa réputation et sa dignité. »
Le juge a trouvé que la raison avancée par le père présumé pour justifier son refus de se soumettre à un test ADN n’est ni légitime, ni valable. Le juge dit néanmoins « garder à l'esprit que le défendeur peut refuser de fournir un échantillon ADN pour une analyse médico-légale. Toutefois, en cas de refus du test ADN, je serai en droit de tirer les conclusions qui s’imposent », écrit le juge dans son verdict.
L’affaire a été fixée au 7 octobre 2015. La jeune mère est représentée par l’avocate Shadmeenee Mootien-Rogbeer et l’avoué Me Pazhany Thandarayan.
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