Ravi Moopen est un créatif. Et sa création n’a aucune limite. Et pour cause, l’artiste touche à la fois à la sculpture et à la peinture. Récemment, il vient de se découvrir une passion pour la matière végétale. C’est ainsi que naissent des tableaux avec des feuilles et autres pelures. Rencontre.
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Ravi, c’est d’abord un passionné d’art depuis son adolescence. Au collège il s’est plusieurs fois distingué dans le domaine artistique. Et son talent n’a jamais cessé de grandir. Et pour cause : devenu adulte, il a replongé dans l’art, notamment avec de la sculpture en sable : « Il n’y a pas si longtemps j’ai commencé à faire de la sculpture sur le sable pour le plus grand plaisir de ma fille. Puis, petit à petit avec les encouragements des passants, je me suis lancé à fond. Au point de décrocher des contrats avec des établissements hôteliers.»
Puis, il se mettra à la peinture. « Je travaille avec de l’acrylique pour mes tableaux. J’ai un penchant pour les paysages et autres portraits.»
Mais avec le concept Maurice, île durable, l’artiste a eu une idée brillante. Celle de convertir les déchets en œuvre d’art : «Désormais, je convertis les déchets végétaux en matière première pour mes tableaux. J’utilise principalement des feuilles de bananiers, ou encore les feuilles de canne à sucre pour la réalisation de mes tableaux. Tableaux qui sont personnalisés selon la demande de mes clients.»
L’artiste veut se lancer de plain-pied dans ce business : « J’ai la chance de compter sur le soutien de mon épouse et de ma fille qui m’aident beaucoup dans mes projets. La preuve ? Nous travaillons déjà sur les projets ensemble. Je voudrais bien que notre petite entreprise prospère.»
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