Rassemblement des rouges à Belle-Rive dimanche: Ça passe ou ça casse pour le Parti travailliste

Le Parti travailliste a abordé cette semaine la dernière ligne droite avant son grand rassemblement du 20 septembre à Belle-Rive. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et un sentiment d’espoir que les principaux dirigeants du parti ont vécu ces derniers jours. Ils ont été marqués par pas moins de quatre réunions. Le rassemblement marque le 115e anniversaire de sir Seewoosagur Ramgoolam. « Je suis confiant que nous irons vers un succès retentissant. Nous sommes motivés à bloc. Faute de moyens, nous avons tenu de petites réunions dans les circonscriptions. Il n’y a pas que les seuls sympathisants travaillistes qui sont déçus. De nombreux électeurs se rendent compte d’avoir été menés en bateau par l’actuel gouvernement », explique « le roi de l’Est ». L’enthousiasme des dirigeants rouges se comprend. Le succès d’affluence, d’après eux, permettra de relancer les rouges après la débâcle du 10 décembre 2014. La célébration du 115e anniversaire de SSR sera l’occasion pour le parti du Square Guy Rozemont de rebondir et de remettre en selle Navin Ramgoolam, pris dans d’inextricables affaires politico-financières. Du succès de ce rassemblement dépendra la suite de sa carrière politique. L’état-major rouge est conscient de ce fait, d’où le choix du lieu et de l’événement. Navin Ramgoolam, qui a abandonné la circonscription no. 5, a pris ses quartiers au No. 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), avec le soutien d’Anil Baichoo et du Constituency Labour Party de l’endroit. Conscient de la portée du rassemblement de dimanche, le MSM commence à s’agiter. Il s’affaire à contrer le succès escompté par les rouges. Les élus du No. 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), en l’occurrence le ministre Bholah et les députés Tarolah et Sesungkur, ont été actifs sur le terrain pour dissuader les habitants de Belle-Rive et des villages avoisinants de s’y rendre. Les travaillistes ne se sont pas inquiets pour autant. Anil Baichoo renchérit : « Les gens viendront nombreux nous écouter. Ils se rendent compte qu’il n’y a eu aucun développement depuis l’arrivée du gouvernement au pouvoir. Le gouvernement n’a pas tenu parole sur la nomination des proches du pouvoir. C’est un gouvernement « dominère » dôté d’un esprit de vengeance », confie Anil Baichoo.