Ramgoolam sur le coronavirus : «Air Mauritius aurait déjà dû suspendre ses vols sur la Chine»

« Air Mauritius aurait déjà dû suspendre ses vols sur la Chine ». C’est ce qu’affirme le leader du Parti Travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, face à la presse, ce mercredi soir 29 janvier, à l’issue du comité exécutif des rouges tenu à Les Salines. 

Le coronavirus a été au centre des sujets abordés. Selon Navin Ramgoolam, la direction d'Air Mauritius a pris du temps pour décider enfin de suspendre ses vols sur la Chine. Il est aussi d’avis qu’il faut rapatrier les étudiants mauriciens se trouvant en Chine.  

Navin Ramgoolam n’a pas caché sa colère quant aux dispositifs mis en place à l’hôpital de Souillac où des passagers présentant des symptômes du coronavirus sont mis en quarantaine. « Li inadequate », déplore le leader des rouges. 

Résultats du SC

Les résultats du School Certificate (SC) ont aussi été commentés par Navin Ramgoolam. Il se demande pourquoi seulement 30 % des élèves ont pu accéder au Lower Six, n'ayant pu obtenir les cinq credits requis.

Réserves à la BoM 

L’utilisation des réserves de la Banque de Maurice (BoM) à hauteur de Rs 18 milliards pour éponger la dette publique a aussi été évoquée. Selon Navin Ramgoolam, « aucun ministre n’a jamais transféré des fonds pour payer la dette publique. » 
Il dit avoir passé à la loupe le « balance sheet » de la BoM. Selon lui, il y a quelque chose qui cloche. Il dit vouloir des éclaircissements sur la dette publique. « Les comptes de la BoM ne seraient pas clairs », selon le leader des rouges. 

Essence

Abordant le volet du «  problème autour de la qualité de l’essence », Navin Ramgoolam se demande pourquoi « avoir résilié le contrat avec Mangalore ». Selon lui, « cette essence ne contenait pas de manganèse ». Il parle d’une situation « malsaine » et il est d’avis que c’est au gouvernement de rembourser les clients. 

Discours-programme

Commentant la lecture du discours-programme par le président de la République le vendredi 24 janvier, Navin Ramgoolam estime que c’est du « réchauffé ».