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PSAC 2024 - Fierté, espoir et déception : les émotions d’une année charnière

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Les résultats du Primary School Achievement Certificate (PSAC) de la cuvée 2024 sont tombés, jeudi. Ceux qui ont réussi aux épreuves sont satisfaits. Nous vous proposons quelques témoignages.

La déception malgré la réussite

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Joana Cybèle est fière des résultats de Tyron, mais n’ est pas satisfaite du collège qui lui a été attribué. 

Joana Cybèle, habitante de Pointe-aux-Sables, est très fière de son fils, Tyron, 12 ans. Il fréquente l’école Notre-Dame du Bon Secours RCA à Port-Louis, Il a réussi aux épreuves du PSAC. « Depuis le Grade 4, il travaille dur. Il avait ses leçons toute la semaine, et le samedi, il révisait. Il s’accordait un peu de temps le dimanche », raconte la maman.

Tyron a obtenu de très bons résultats à ses examens en décrochant une (1) unité dans chaque matière. Ce qui n’a pas été une surprise pour sa maman, compte tenu de son travail acharné. 

Cependant, Joana Cybèle ne cache pas sa déception concernant le collège attribué à Tyron pour ses études secondaires. « Nous sommes dans la Zone 4 et nous espérions qu’il serait admis au Collège du St-Esprit, qui était notre premier choix. Mais à la place, il a été admis au Palma SSS », déplore-t-elle.

Mère et fils ont du mal à avaler cette décision. Joana Cybèle envisage de faire une demande de transfert, car elle a vu que son fils n’était pas satisfait. « Cela se voit qu’il n’ est pas heureux alors qu’ il a obtenu de bons résultats. Il est déçu », dit-elle. 


Les cousins Ragoobeer réussissent l’exploit 

ragoobeerLa famille Ragoobeer, de Port-Louis, est aux anges pour une raison bien particulière : deux enfants, cousine et cousin, fréquentant l’école Raoul Rivet, ont décidé de tenter leur chance en participant au PSAC alors qu’ils étaient en Grade 5. Et ils ont réussi !

Dhaneesh Ragoobeer, 11 ans, a trouvé les épreuves « très faciles ». Sa maman, Sweeti, souligne qu’il travaillait bien en Grade 5, mais que prendre part au PSAC était un vrai défi pour lui. « Ce n’ était pas facile de jongler entre deux examens, notamment pour le Grade 5 et, quelques jours après, pour le PSAC. Il a fait de son mieux et il a réussi », se réjouit-elle.

Elle est fière de Dhaneesh et l’encourage à donner encore le meilleur de lui-même. Désormais, il va entrer au secondaire, au Sir Abdool Razack Mohamed SSS, où il continuera à travailler assidûment. « Il a fait de nombreux sacrifices, et ses efforts ont porté leurs fruits. Nous savions que Dhaneesh avait du potentiel. C’est pourquoi nous l’avons encouragé à participer au PSAC, et nous n’avons pas eu tort », déclare Sweeti.

Tharisha, 11 ans, quant à elle, a trouvé le parcours un peu plus difficile. Elle a dû redoubler d’efforts en Grades 5 et 6, révisant parfois jusqu’à tard dans la nuit. Sa maman, Neelam, souligne que les sacrifices ont fini par payer, et elle est ravie de voir sa fille réussir. 

« Tharisha a réussi et ira au Renganaden Seeneevassen SSS. Même si le cursus était dur, elle était déterminée à se donner à fond et à suivre des leçons supplémentaires pour exceller. Elle l’a fait et nous sommes tous fiers », avance Neelam. 


Jibrail réussit avec brio

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Jibrail prenant la pose aux côtés de son oncle Rouad qui l’accompagnait, jeudi, pour récupérer ses résultats.

Rouad Dulymamode, accompagnait son neveu Jibrail à la Raoul Rivet GS pour prendre ses résultats. Jibrail, 12 ans et originaire de Saint-Pierre, a décroché un résultat de 5 unités dans les cinq matières. Il va désormais poursuivre ses études secondaires au MG SS, un collège qu’il avait choisi. « Nous sommes heureux de la réussite de Jibrail. Il a bien travaillé. Ses parents et la famille l’ ont soutenu à chaque étape de son parcours », relate Rouad Dulymamode. 

Il confie que son neveu était très appliqué dans ses études. « Bien réviser a été la clé de son succès, et il reconnaît que cela n’a pas été facile. Mais obtenir la note 1 partout n’est jamais évident, et il faut de la constance dans le travail pour y parvenir », renchérit-il. 

Rouad Dulymamode affirme que Jibrail a su trouver un équilibre entre ses études et son temps personnel. « Il a toujours trouvé le temps pour réviser. Mais il a aussi pris le temps de se détendre. Il donnait toujours son maximum et ne lésinait pas sur les efforts, allant jusqu’à dormir tard certains soirs, surtout le week-end », raconte l’oncle, qui ajoute que la révision s’est accélérée à l’approche des examens, car le petit savait que cela allait faire toute la différence.


Zayyan Nujeerallee persévère 

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Zayyan avait des difficultés, mais a pu les surmonter.

Zayyan Nujeerallee, élève au Jean Lebrun GS, a 12 ans. Sa maman, Hoomeiirah Mahomedally ne s’attendait pas qu’il réussisse son PSAC. Sauf que le garçon a bossé dur durant les dernières semaines et a pu surmonter les obstacles. 

« Au départ, Zayyan avait des difficultés, il était très moyen dans ses études. Malgré cela, il a fait des efforts et, aujourd’hui, je suis très contente de voir qu’il a réussi », explique Hoomeiirah Mahomedally. 

Elle souligne que Zayyan a pris des leçons supplémentaires, et avec beaucoup de travail et de persévérance, il s’est s’amélioré. « Il est prêt à aller au Port Louis Nord SSS. J’espère qu’il continuera à progresser », dit cette dernière. 

Elle confie que la famille a joué un rôle très important dans son parcours. « Ses oncles et ses cousines lui ont été d’une aide précieuse, surtout pendant les révisions. Ils ont soutenu Zayyan, lui offrant l’aide et l’encouragement nécessaires pour surmonter les difficultés », déclare Hoomeiirah Mahomedally qui exprime sa gratitude envers ses proches. 


Travail acharné pour la réussite 

heerwaHeerwa Jashmeer, élève à la Petit Verger Government School, a connu un parcours scolaire exemplaire et a brillamment réussi au PSAC. « J’ai révisé intensément jusqu’au dernier jour », confie-t-il. Grâce à un travail acharné et une préparation sans faille, il passe à l’étape supérieure. Il remercie ses parents et son enseignant pour leur soutien constant. « C’est grâce à eux que j’ai pu surmonter les défis et réussir », ajoute-t-il.


Le fruit de l’effort

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Zoya a le soutien indéfectible de sa grand-mère Maryam.

Zoya, de Port Louis, a également brillé lors de ces examens. Accompagnée par sa grand-mère, Maryam, elle s’est rendue à la  Petit Verger Government School pour récupérer ses résultats.  « Je suis très émue par les efforts de ma petite-fille. Sa maman a beaucoup travaillé avec elle. Zoya a toujours été laborieuse », confie la grand-mère, qui ajoute que Zoya sera bientôt scolarisée au Abdul Hamid Golam Mohamed Issac SSS. 


À la hauteur des attentes

keshikaVikash, habitant à Gentilly, Moka, exprime une grande satisfaction concernant sa fille, Keshika. « Elle est en Grade 5 et a participé au PSAC. Elle a obtenu de bons résultats », se réjouit-il. Confiant dans les capacités de sa fille, il a insisté pour qu’elle prenne part à ces examens. Et les résultats ont été à la hauteur de ses attentes. « Je suis très satisfait du travail de ma fille, qui a été brillante tout au long de son parcours scolaire, de la première à la cinquième année. Je remercie sincèrement la direction et le personnel de l’école Petit Verger pour leur soutien », déclare Vikash.


Kellan fait la fierté des Antoine

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Kellan a brillamment réussi ses examens. 

Kellan est l’aîné de la famille Antoine. Sa mère Avrilette est fière de ses résultats. Kellan fréquente l’école Signal Mountain et a obtenu d’excellents résultats en décrochant 5 unités.

Pour y parvenir, Kellan a travaillé très dur. « Il révisait en ligne tous les jours, en travaillant avec ses professeurs et ses amis. En sus de ses leçons, il avait des ‘test papers’ à compléter, ce qui lui a permis de bien se préparer. Il prenait également des leçons trois fois par semaine, ce qui l’a aidé à parfaire ses connaissances et à améliorer sa performance », raconte sa mère.

Avrilette, est extrêmement fière de son fils. « Je suis très heureuse, mon grand garçon, premier enfant à avoir atteint les résultats requis pour obtenir le collège qu’il voulait : London College. Pour moi, c’est une grande fierté qu’il ait obtenu 5 unités, car c’est là que son parcours commence. Il a beaucoup travaillé et malgré le stress, j’étais confiante qu’il allait obtenir de bons résultats. Je suis fière de lui », affirme-t-elle en espérant que Kellan deviendra l’exemple pour ses autres enfants. 


Résilience et réussite malgré l’adversité

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Aditya entouré de son papa et de son frère Ishan. 

Aditya Juleemun, 12 ans, élève à l’école Notre-Dame du Bon Secours RCA, fera ses premiers pas au secondaire l’année prochaine. Il sera admis au James Burty David SSS. Il a réussi avec brio aux épreuves du PSAC. Cependant, son parcours n’a pas été sans embûches. Dix jours avant les examens, Aditya jouait avec ses camarades, est tombé et s’est retrouvé avec le bras gauche fracturé. 

Sa réussite est non seulement une fierté, mais aussi un soulagement pour sa famille qui a eu peur à la suite de son accident. « J’ai dû subir une intervention chirurgicale sous anesthésie générale et je suis resté à l’hôpital pendant trois jours. Malgré la douleur et l’incertitude, je n’étais pas stressé par cette situation imprévue », raconte le jeune garçon. 

Il se souvient que, pendant cette période, il avait du mal à dormir et ne pouvait pas réviser comme il l’aurait souhaité étant hospitalisé. Cependant, une fois rentré à la maison, il s’ est donné à fond. « C’ est avec un bras plâtré que j’ai pris part aux examens. J’ai eu de l’aide et du temps supplémentaire lors des épreuves », se souvient Aditya.

Il est heureux de voir que ses efforts ont payé et est maintenant impatient pour la rentrée au secondaire. Aditya n’a pas pris de leçons particulières, mais il a su s’adapter et rester concentré sur ses objectifs. Il a suivi son propre rythme avec discipline et a bénéficié du bon encadrement de ses parents et enseignants. Ce succès est d’autant plus remarquable compte tenu de l’accident qui a failli compromettre sa préparation.

Aditya tient à remercier chaleureusement ses parents, Raj et Nandini, ainsi que Poonum Purmah, la directrice de l’école, Brenda Thanacoody-Soborun, ancienne directrice de MES, et tout le personnel, en particulier Hemant Desha, pour leur soutien alors qu’ il devait prendre part au PSAC.

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