Le deuxième composant utilisé dans la détection de drogue dans l’organisme des conducteurs, à partir de prises sanguines, pourrait arriver dans environ trois mois. Ce n’est qu’une fois l’appareil à la portée des autorités que la mise en opération des drug tests pourra être entamée par les officiers de la Traffic Branch, ou par ceux de la brigade anti-drogue (Adsu).
L’arrivée du deuxième composant des drug tests, à savoir l’appareil visant à confirmer toute présence de drogue dans l’organisme des conducteurs à travers des prises de sang, connaîtra du retard. L’implémentation du projet est donc repoussée, selon des sources, à au moins trois mois. Le projet qui devait, pour rappel, être introduit durant la période festive, a été décalé vers fin janvier/début février. Mais, il s’avère que la mise en opération est prévue pour avril/mai. La raison : un deuxième appel d’offres a récemment été lancé car le premier exercice a été annulé. C’est ce qui est à l’origine du retard dans l’acquisition et la livraison des appareils.
Selon des renseignements, ce n’est qu’une fois le deuxième composant à Maurice que le projet pourra être mis en opération, car les deux appareils sont liés. Le projet gravite autour de deux tests qui seront effectués lors des contrôles routiers, soit à partir de prélèvements de salive et de sang. Dans la pratique, précise une source, si le premier test est négatif, le conducteur ne sera pas inquiété. Au cas contraire, le conducteur sera soumis au test sanguin afin de confirmer la présence de drogue, mais également le type de drogue dans son organisme. Les sanctions seront immédiatement initiées.
Alan Ganoo, le ministre du Transport et du Light rail, a été approché pour de plus amples renseignements sur la mise en opération des drug tests. Il a confirmé que l’implémentation du projet est suspendue au deuxième composant de l’appareil et que c’est le ‘tender’, lancé récemment, qui est à l’origine du retard. Je pense, déclare Alan Ganoo, que le projet sera mis sur pied avant mi-2021. « C’est le lancement du deuxième ‘tender’ qui est à l’origine du décalage. C’est dommage », déclare le ministre du Transport et du Light Rail.
Au niveau de la brigade anti-drogue (Adsu), on dit attendre la mise en opération du projet pour « évaluer le type de drogue qui est le plus consommé auprès des conducteurs ». Deux des cinq drogues qui sont détectables par les appareils sont l’héroïne et le cannabis.
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