Pravind Jugnauth lors de la pose du premier rail à Richelieu : «La population verra comment le pays s’est transformé»

Dans 300 jours, le premier train sera opérationnel. La pose du premier rail a eu lieu lundi après-midi à Richelieu. Le Premier ministre a souligné que, depuis septembre 2017, les travaux ont démarré et on verra le premier train l’an prochain.

«Rien ne pourra stopper la réalisation du Metro Express », a martelé Pravind Jugnauth. « Maurice s’est transformé en un grand chantier. On modernise le pays. Rien ne pourra nous dévier de notre objectif. Le Metro Express sera opérationnel en septembre 2019. Quand nous présenterons notre bilan, la population verra à quel point le pays s’est transformé », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre a soutenu qu’il est régulièrement informé de l’avancement des travaux et qu’ils sont dans les temps. « 2 770 rails de 18 mètres seront installés d’ici juillet 2019 », dit-il.

« Sertin latet brile finn met baton dan larou. Malgré cela, on avance. C’est navrant que certains esprits faibles se laissent embobiner par des politiciens », déplore-t-il.

Vu l’ampleur des travaux, « il y a eu des inconvénients et on ne peut faire autrement », ajoute le PM. « On a dû déplacer des câbles, certains tuyaux datent de plus de 50 ans. Des coordinations sont menées à chaque étape. Cinq comités se rencontrent tous les jours et cela inclut le Premier ministre adjoint, la vice-Premier ministre, le ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha et le maire de Beau-Bassin/Rose-Hill », a-t-il rappelé. 148 pylônes, constituant les fondations, ont été posés et, lors de la 149e pose, un tuyau a endommagé le système de tout-à-l’égout. « Nous présentons nos excuses à ceux qui sont incommodés par cette situation. Le projet se réalise dans les meilleures conditions. Hélas, certains accidents sont inévitables. J’en appelle à la compréhension du public », ajoute le chef du gouvernement.

« Je ne tolérerai aucun acte qui ira à l’encontre de ce projet national. La majorité des Mauriciens attendent ce projet avec impatience. Sous le gouvernement travailliste, le projet aurait coûté Rs 37 milliards si on ajuste le taux de change. Cela aurait été un fardeau pour le pays. Notre projet coûtera Rs 18,8 milliards et nous avons reçu Rs 10 milliards en cadeau. Pour les Rs 8,8 milliards restants, nous bénéficions d’une ligne de crédit de l’Inde à des conditions très favorables », précise-t-il.