Pointe-aux-Piments : Satyan Appadoo, 56 ans, meurt après avoir été percuté par un autre motocycliste

Triste fin pour Satyan Appadoo. Âgé de 56 ans, cet habitant de Camp-Sipion, à Petite-Pointe-aux-Piments, a été victime d’un accident impliquant deux motocyclettes dans la soirée du samedi 3 juin. Il a succombé à ses blessures quelques heures après la collision.

C’est vers 18h35 que le poste de police de Triolet a été alerté. Les policiers se sont rendus sur les lieux, le long de la route principale de Camp-Sipion, où ils ont trouvé deux motocyclettes endommagées et deux motocyclistes blessés. L’un d’eux, Satyan Appadoo, était inconscient sur l’asphalte. L’autre victime, un jeune de 19 ans, se plaignait de douleurs au cou. Le Samu a transporté les deux personnes à l’hôpital de Pamplemousses.

Le jeune homme a été admis en salle d’observation après avoir reçu les soins nécessaires. Son état de santé est jugé stable. Cependant, Satyan Appadoo a dû être placé sous respiration artificielle dans l’unité des soins intensifs. Son médecin traitant a fait savoir à la famille que le pronostic vital du patient était engagé. Vers 00h45, le décès du quinquagénaire a été constaté. L’autopsie pratiquée dimanche matin par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, responsable du département médicolégal de la police, a conclu que la mort avait été causée par des blessures multiples.

Selon Maya, la sœur du défunt, Satyan Appadoo était sur sa motocyclette dans la rue où se trouve sa maison lorsqu’il a été heurté par le jeune motocycliste qui doublait une fourgonnette. « Des voisins m’ont expliqué que mon frère s’était arrêté dans un coin pour laisser passer la motocyclette arrivant dans le sens inverse. » Elle déplore que de nombreux automobilistes et motocyclistes roulent trop vite sur cette voie qui est étroite, la rendant particulièrement dangereuse pour les piétons. Avec d’autres habitants du quartier, elle demande ainsi aux autorités « que le nécessaire soit fait pour élargir la route et y placer des ralentisseurs ».

« Zordi zour, mo finn perdi mo boper betman. Kot li inosan. Je ne l’ai jamais vu rouler vite à motocyclette. Dousma dousma li ale, li vini. Sa bann zenn ki pe leve la, ou bizin tremble kan zot pe vini », ajoute Jugdish Sohan, le gendre de Satyan Appadoo.