Visé par deux pétitions électorales, l’ancien Chief Executive Officer de Mauritius Telecom (MT), Sherry Singh, à être mis hors de cause. Ladite demande a été présentée par son avocate, Mᵉ Urmila Boolell, Senior Counsel. Demande formulée le lundi 23 décembre 2024, à l’appel des deux pétitions électorales, visant à contester les législatives du 10 novembre 2024, devant la Cheffe juge, Bibi Rehana Mungly-Gulbul. La demande de Sherry Singh repose sur le fait que, selon lui, les allégations dans les pétitions électorales ne justifient pas sa mise en cause.
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La première pétition est celle déposée par Vir Abhi Manuyu Trilochun, membre du Reform Party, qui conteste les législatives dans la circonscription no 15 (La Caverne/Phoenix). Cet habitant de Vacoas a dirigé sa plainte contre les trois élus de l’Alliance du Changement de cette circonscription, à savoir Khushal Lobine, Patrick Assirvaden et Mohammad Fawzi Allymun.
La deuxième pétition électorale a été déposée par le candidat battu du Reform Party dans la circonscription no 11 (Vieux-Grand-Port/Rose-Belle), Balram Rugjee, IT Manager et expert en cyber sécurité. Ce dernier a dirigé sa pétition contre les élus de l’Alliance du Changement, notamment Anishta Babooram, Manoj Seeburn et Ashley Ramdass.
Les deux pétitionnaires évoquent une influence indue, liée à la fuite des enregistrements dits « Missie Moustass ».
Par ailleurs, les élus visés par les deux pétitions électorales ont soumis leurs défenses à la Cour suprême. Selon eux, les allégations contenues dans les deux pétitions électorales sont « vagues et incertaines ». Aussi, ont-ils soutenu, les pétitionnaires ont failli à soutenir les allégations d’influence indue par des faits concrets. Ils demandent que les pétitions électorales soient rejetées. La Cheffe juge a fixé la prochaine audience au 13 janvier 2025.
En outre, le bureau du commissaire électoral (CE), représenté par Mᵉ Doorgesh Kumar Manikaram, Principal State Attorney, a aussi déposé sa défense. Le CE a soulevé des points préliminaires. Notamment que les pétitions électorales ressemblent à un recours collectif, qui n’existe pas dans nos lois et aussi que les pétitionnaires ne sont pas habilités à loger les actions présentes.
Les codéfendeurs, communs dans les deux cas, sont entre autres le commissaire électoral, Irfan Rahman, l’Electoral Supervisory Commission, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, le vice-Premier ministre, Paul Bérenger, l’ancien CEO de Mauritius Telecom (MT), Sherry Singh, Le Défi Media Ltée, Nawaz Noorbux, Jean-Luc Emile et Prem Sewpaul.
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