Le gouvernement souhaite compléter l’exercice de formation des fonctionnaires d’ici 2019.Le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration et l’implémentation d’une ‘Public Sector Business Transformation Strategy’ (PSBTS). L’accent est mis sur la formation poussée des fonctionnaires. Parmi les grands axes de cette réforme, le ‘Human Resource Management Information System’ (HRMIS) qui marche de pair avec le ‘Performance Management System’ (PMS) pour le suivi des performances de tous les fonctionnaires, le renforcement des capacités, l’implémentation d’un code d’éthique et la création d’emplois pour réduire le taux de chômage. Ce plan est en ligne avec la vision 2030 du gouvernement.
La Public Sector Business Transformation Strategy est une approche du gouvernement qui met l’accent sur une réponse collective aux enjeux gouvernementaux et aux thèmes d’importance nationale. Ce modèle de propriété conjointe concernant la mise en œuvre, l’action et les résultats, reflète la nécessité pour le gouvernement d’évoluer, d’innover et de se transformer afin d’anticiper les besoins de ses citoyens ainsi que ceux de ses clients locaux et mondiaux et d’y apporter des solutions.
Afin que le nouveau système fonctionne correctement, dix piliers doivent être pris en considération. Le premier pilier concerne la croissance et le développement, c’est-à-dire qu’il faut venir avec des stratégies, des priorités et les activités convergentes. Le deuxième pilier est la modernisation des services, car elle contribue directement à la croissance et développement. Le troisième pilier est l’innovation et l’accélération, car selon le plan établi il faut investir dans la science, la technologie, la recherche et l’innovation pour accélérer la croissance et le développement et il faut permettre aux fonctionnaires de répondre aux défis avec plus de flexibilité.
Arrive ensuite la transformation numérique qui implique l’utilisation de la technologie comme accélérateur pour améliorer la qualité du service, l’efficacité, la productivité, la performance et les résultats, les comportements et les mentalités. Viennent par la suite les processus intelligents qui ont pour but de simplifier et d’automatiser les processus afin d’être avant-gardiste, rapide, réactif et efficace.
Le sixième pilier concerne les arrangements institutionnels qui visent à mettre en œuvre une réforme structurelle agile et adaptative. Puis arrive la performance, qui doit veiller à ce que toutes les actions contribuent à des institutions publiques plus efficaces et efficientes et qui doit mener à une meilleure productivité et des cycles de décision plus courts. Le huitième pilier a trait au renforcement et au développement des capacités pour s’assurer que les fonctionnaires s’adaptent et développent continuellement de nouvelles compétences et pour les motiver à appliquer ces nouvelles pratiques au travail. Le neuvième pilier est lié à l’amélioration de la capacité du ministère à superviser et à mettre en œuvre des projets et des programmes. Enfin, le dernier pilier dénote la satisfaction du public.
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