Perquisition chez Sweetie Ramlagun : les DVR saisis ne contiennent aucun enregistrement

Les deux DVR saisis au cours d’une perquisition menée au domicile de Sweetie Ramlagun, le mercredi 17 mai, ont été analysés ce lundi par l’Information Technology Unit du Central Crime Investigation Department, aux Casernes centrales. Il s’avère que ces disques durs ne contiennent aucun enregistrement de vidéosurveillance. Les experts informatiques de la police vont remettre un rapport de leur examen aux enquêteurs.

«Pa finn gagn okenn recording device ou storage dan sa de DVR-la. Sa ekzersis-la inn bien pase. Toutefois, je tiens à souligner que ma cliente a vécu une expérience traumatisante lors de la descente de police chez elle la semaine dernière », déclare Me Yuvir Bandhu, un des deux avocats de Sweetie Ramlagun, avec Me Yaadav Damree.

Lors de la perquisition chez la styliste, domiciliée à Péreybère, les enquêteurs étaient à la recherche d’un DVR qui était installé dans la pharmacie Health One à Triolet en 2022. À l’époque, une pharmacienne employée dans ce commerce avait déposé une plainte à la police de Triolet. Elle accusait Lalldhun Bissonauth, propriétaire de la pharmacie, et son fils Madhoo Bissonauth de l’avoir séquestrée pour qu’elle retire une première plainte concernant la vente non autorisée de psychotropes. La police soupçonnait que le DVR avait été caché chez Sweetie Ramlagun, qui est proche de la famille Bissonauth.

Après l’opération de mercredi dernier, la Fashion Designer a relaté au Défi Quotidien que la descente policière l’avait profondément bouleversée et traumatisée : « Seki monn viv li pa fasil. Mo per pou rant mo lakaz aster. Deza mo papa fek desede, mo deza dan enn troma, aster zot fer mwa retromatize. J’ai été victime d’un acte de barbarie. » Sweetie Ramlagun a soutenu qu’elle n’avait rien à voir avec les faits survenus dans la pharmacie de Triolet et que les DVR récupérés par la police appartenaient à son défunt époux, Ah Fat Lan Hing Choy, décédé en 2019.