Mary Jane Jhureea (29 ans) et son compagnon Jacques Aldo Stany Joseph (40 ans) ne sont pas près de recouvrer la liberté.
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Arrêtés mardi après-midi par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) pour leur implication alléguée dans l’importation de 1,6 kilo d’héroïne du Mozambique par courrier express, la semaine dernière, ils devront désormais s’expliquer sur le réseau qu’ils sont soupçonnés d’avoir mis en place dans plusieurs faubourgs des basses et hautes Plaine-Wilhems.
Sœur de John Paul Jhureea, un trafiquant de drogue coincé le 17 octobre 2008 pour avoir tenté de prendre possession de 764,4 grammes d’héroïne, valant Rs 9 M auprès de l’avocat ghanéen Robert Mensah Kordze Dzitse, Mary Jane Jhureea est soupçonnée d’avoir repris sa place dans le réseau de Peroomal Veeren. John Paul Jhureea est connu pour être un homme de main du caïd emprisonné, mais il s’est bien gardé de l’impliquer dans l’affaire Dzitse qui lui a valu 20 ans de servitude pénale.
Ces dernières années, l’habitante de Plaisance, à Rose-Hill, aurait tissé des liens étroits avec certaines familles de trafiquants notoires de Résidence Barkly, de Résidence Kennedy et Stanley. Elle est officiellement sans-emploi, mais s’affiche au volant d’une BMW Série 1, ce qui lui a valu le surnom de Madam BMW.
Quant à Jacques Aldo Stany Joseph, dit Titanic, il se trimballe en Mercedes Classe A, arbore fièrement dentition et bijoux en or. Le couple fait la fête sans compter, ce qui a attiré l’attention de l’Adsu. L’Independent Commission Against Corruption (Icac) devrait s’intéresser à Jacques Aldo Stany Joseph, un habitant de Cité Beau-Séjour, car il serait partenaire au sein d’une société de location de véhicules.Celle-ci servirait de couverture pour blanchir l’argent provenant du trafic de drogue. Les renseignements de l’Adsu indiquent que Jacques Aldo Stany Joseph et Mary Jane Jhureea ont tenté de faire entrer de la drogue au pays au vu de pénurie causée depuis que Peroomal Veeren est en isolement.
Une importation de drogue aurait soulagé chaque famille de trafiquants avec lequel le couple s’est lié. Notamment à Résidence Barkly, où un caïd est fortement critiqué pour la qualité d’héroïne qu’il revend car il la « coupe » trop. On indique que la drogue est bien présente, mais que certains trafiquants créent une pénurie artificielle pour faire monter les prix. D’où la présence de junkies en groupes à proximité de leur domicile.
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