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Permis de conduire  provisoire : une période de probation d’une année à l’étude

L’introduction du permis de conduire provisoire deviendra une réalité à la mi-2021.

Les amendements à la Road Traffic Act portant sur l’introduction du permis de conduire provisoire seront présentés à la rentrée parlementaire. Le dossier est au parquet, mais selon des sources, les autorités songent à fixer une période minimale d’un an pour la durée de ce permis. Au niveau du ministère du Transport, on avance que le comportement des conducteurs détenant des permis provisoires sera « minutieusement analysé ».

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«Le nombre  d’accidents fatals impliquant de jeunes conducteurs, soit ceux âgés de moins de 25 ans, est en hausse. Nous ne voulons pas continuer à délivrer des permis de conduire valides à vie. » C’est la raison invoquée dans le milieu concerné pour justifier l’introduction du permis de conduire provisoire, lequel deviendra une réalité à la mi-2021.

La Road Traffic Act devra être amendée en ce sens. Les amendements seront d’ailleurs présentés à l’Assemblée nationale à la rentrée parlementaire, en mars. Le dossier, qui est au Parquet depuis octobre 2020, devrait être remis au ministère du Transport et du Light Rail peu avant la rentrée du Parlement.

Dans la pratique, cela signifie que les nouveaux aspirants conducteurs obtiendront leurs permis de conduire sur une base temporaire. Ils seront en probation pendant une période minimale d’une année. « Ce laps de temps nous permettra d’analyser minutieusement le comportement des conducteurs avant l’octroi du permis de conduire permanent. Les permis provisoires pourront être suspendus au moindre cas de mauvaise conduite rapporté », fait-on comprendre. Les contrevenants risquent une annulation de leur permis.

« Cumulative contraventions »

Outre l’introduction du permis provisoire, le ministère envisage d’introduire le système de cumulative contraventions. Le projet est encore à l’étude. Les statistiques, selon le ministère, démontrent qu’environ 25 % des accidents fatals impliquent des victimes de moins de 25 ans, 50 % des individus âgés de 26 à 50 ans et environ 25 % des personnes âgées d’une cinquantaine d’années.

Sollicité, le ministre du Transport et du Light Rail, Alan Ganoo, explique qu’un comité a été mis sur pied afin d’analyser les accidents qui se sont produits depuis le début de l’année. Il comprend des officiers du ministère, des représentants de la Traffic Management and Road Safety Unit et d’autres stakeholders.

« Les huit accidents qui se sont produits impliquent quatre jeunes âgés de moins de 25 ans. Nous avons analysé accident par accident. Nous tirons les conclusions nécessaires afin de prendre les mesures adéquates », fait ressortir le ministre.

 

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