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Paul Bérenger: «Malsain que Pravind Jugnauth reste ministre»

Le leader de l’opposition estime que le Premier ministre n’aurait pas dû se précipiter pour nommer Pravind Jugnauth aux Finances. Car avec la décision du DPP de faire appel, il « est malsain », selon lui, que le leader du MSM reste au Cabinet. La première réaction du leader de l’opposition, après la décision du Directeur des poursuites publiques (DPP) de faire appel du jugement de la Cour suprême en faveur de Pravind Jugnauth, était attendue. « Il est très malsain que Pravind Jugnauth reste ministre », a déclaré Paul Bérenger en conférence de presse samedi. Pour lui, sir Anerood Jugnauth « a eu tort » de nommer Pravind Jugnauth aux Finances après le jugement de la Cour suprême. « Par respect envers les institutions, il aurait dû au moins attendre le délai légal qu’avait le DPP pour faire appel », a ajouté le leader du MMM. Paul Bérenger est aussi revenu sur la séance parlementaire de mardi. « C’est une honte ! » a-t-il martelé. Il avait lancé le terme « criminel » à l’endroit du Private Parliamentary Secretary Thierry Henry. Cela lui avait valu d’être expulsé par la Speaker, ce qui a provoqué un walk-out du MMM. Paul Bérenger a été très critique à l’égard de la Speaker, affirmant que Maya Hanoomanjee « ne fait pas preuve d’impartialité » dans ses décisions. « J’ai un profond dégoût en ce qui concerne le Parlement », a déclaré Paul Bérenger, avant d’ajouter que l’agenda de la séance de mardi prochain sera étudié par le bureau politique mauve lundi. « Nous prendrons alors une décision », a ajouté Paul Bérenger. Il a aussi dit détenir des informations concernant des « tentatives d’étouffer » l’affaire Boskalis. Il regrette que, concernant la vidéo-conférence, l’affaire est constamment renvoyée pour des raisons techniques. Paul Bérenger dit aussi être en présence d’échanges de correspondances « choquantes » entre l’Attorney General et le juge hollandais responsable de l’affaire. Il a d’ailleurs demandé qu’elles soient publiées. Paul Bérenger a qualifié l’amendement à la loi contre la violence domestique « d’occasion ratée ». Il déplore que le texte de loi « ne mentionne pas le viol conjugal » et « ne change pas une clause du code pénal stipulant qu’un crime est pardonnable en cas d’adultère flagrant ».
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