Les récentes déclarations et prises de position de Shakeel Mohamed ne seraient pas au goût de plusieurs au square Guy-Rozemont. Et certains lui ont dit leur façon de penser, lors de la réunion du bureau politique du Parti travailliste, le vendredi 12 mai.
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Les reproches de la vieille garde rouge ont même poussé le député travailliste au « walk out », mais quelques membres l’ont convaincu de reprendre sa place. Shakeel Mohamed a alors remis son poste de chef de file à l’Assemblée nationale, sur la table.
Pas question de démissionner toutefois, laisse-t-on entendre dans son entourage proche.
Complot et colère
Ses prises de positions contre la Voice of Hindu sur Facebook, ainsi que ses déclarations à la presse, à l’effet qu’il démissionnera si le Parti travailliste ne se réinvente pas, n’aurait pas plu aux membres de son parti. Dev Virasawmy, un des nouveaux membres des rouges, a expliqué qu’il estime qu’il y a un complot au sein du parti pour déstabiliser le leadership. Il a qualifié ce mouvement de néolibéralisme.
Ce qui a provoqué la colère de Shakeel Mohamed et d’Arvin Boolell. Ils ont demandé à Dev Virasawmy d’être direct dans ses propos et non de s’en prendre indirectement à certains membres du parti.
L’autre point de désaccord a été évoqué par Navin Ramgoolam : les projets de société de Shakeel Mohamed. Celui-ci travaillait sur plusieurs points dans le but de réinventer le Parti travailliste. Cela a agacé son leader qui n’était pas au courant de cette initiative et qui aurait reçu un fax anonyme avec des notes de Shakeel Mohamed.
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