Être orphelin de père n’a pas limité ses chances de réussir dans la vie. Thavish Ramlugun, du collège Royal de Curepipe, n’a pas eu une adolescence facile. À 12 ans, son père décède, laissant un grand vide dans sa vie. « Il est mort des suites d’une longue maladie », précise Thavish.
La mort de son père coïncide avec le jour de la proclamation des résultats du CPE en 2008. Ce décès, il l’a vécu comme un choc, mais elle aura aussi été une source de motivation.
« Quand j’ai eu mes résultats du CPE, j’étais triste, car mon père n’était pas là pour voir à quel point j’avais bien travaillé. Cependant, je me suis dit que je devais travailler encore plus au collège pour qu’il soit encore plus fier de moi, là où il est aujourd’hui. Être lauréat, c’est lui rendre le plus grand hommage », nous dit-il déclaré, très ému.
C’est dans la filière scientifique que Thavish a brillé. S’il n’a pas encore fait le choix de son université, ce Quatrebornais est sûr d’une chose : il souhaite faire carrière en médecine. Il envisage de rentrer à Maurice après ses études.
Yougheswaree Ramlugun, sa mère, est sur un petit nuage. « Les sacrifices de son fils ont fini par payer. J’ai été là pour le soutenir, certes, mais le plus gros travail, il l’a fourni. Il faisait ses devoirs jusqu’à fort tard la nuit. Il n’a jamais manqué ses leçons particulières », avance sa mère.
Thavish Ramlugun a dû faire des sacrifices durant sa scolarité. « Je faisais du sport et de la musculation. J’ai tout arrêté pour me concentrer sur mes études. »
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