Opération de la Competition Commission: perquisition des locaux de London Telephone Systems

L’homme d’affaires Maxime King se dit victime de harcèlement. Et il veut comprendre les raisons pour lesquelles une équipe de la Competition Commission a investi les locaux d’une de ses sociétés, la London Telephone Systems (LTS), dans la matinée de mercredi. Munis d’un mandat de perquisition, les représentants de la Competition Commission ont effectué des vérifications sur les serveurs de la firme basée à Pailles et ont demandé à avoir accès à des documents. Ce qui n’est pas au goût de Maxime King car, dit-il, la LTS n’a jamais eu de soucis avec la justice durant ses 29 ans d’existence.

Opération-surprise

« Nous sommes en quête d’infractions potentielles. Nous ne pouvons en dire plus à ce stade. Notre rôle est de veiller qu’il n’y ait pas de situation de monopole ou de concurrence déloyale dans un secteur particulier. Nous sommes pleinement habilités à mener ce genre d’opération-surprise », fait ressortir une source au sein de la Competition Commission. Elle souligne que l’exercice chez LTS n’est pas encore terminé et qu’un communiqué sera éventuellement émis pour en expliquer les raisons. « Qu’on me dise une fois pour toutes de quoi on me soupçonne ! Durant toute la journée de mercredi, nous n’avons pu travailler de manière normale », s’indigne Maxime King. Il s’interroge aussi sur la présence de deux ressortissants sud-africains avec l’équipe de la Competition Commission. « Nous aurions pu remettre en question cette fouille devant les tribunaux, mais cela aurait pu gêner le bon fonctionnement de l’entreprise. La Competition Commission aurait bien pu me convoquer afin que je m’explique », soupire Maxime King.