Soobiraj Jugdoyal, 49 ans, a connu une fin tragique, lundi. Son épouse lui avait conseillé de se reposer au lieu de se rendre à la mer. Malgré un malaise, il a préféré partir pour ne jamais revenir. Son corps a été repéré dans le lagon à Poudre-d’Or au terme d’intenses recherches menées par l’hélicoptère de la police.
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Soobiraj Jugdoyal s’était rendu en mer et ne devait pas tarder à rentrer, en ce lundi matin. Mais c’est son cadavre que ses proches ont vu revenir. Le quinquagénaire a péri alors qu’il tentait de ramener un casier. La victime vouait un amour fou à la nature. Depuis plusieurs années il s’occupait d’un parc bovin dans la région et d’une plantation de légumes. Il était à son propre compte. Mais la pêche était son passe-temps favori. « Il vouait une véritable passion à la pêche à la ligne », dit son neveu Premaduth.
Lundi, Soobiraj Jugdoyal, s’était rendu d’abord dans la plantation puis au parc. Vers 11 heures, ce même lundi, il était de retour à la maison. Mais il ne se sentait pas bien. « Il a dit à son épouse qu’il avait le vertige et cette dernière lui a dit d’aller se reposer. Mais lui n’avait qu’une idée en tête : aller retirer son casier de la mer », nous confie un de ses proches. Après avoir pris son déjeuner, il est donc parti.
Mais au bout de deux heures, il n’était toujours pas rentré. « D’habitude il ne s’absentait pas aussi longtemps quand il lui fallait aller à la mer. Mais ce lundi, son absence s’est prolongée. Sa femme était inquiète et a informé les autres membres de la famille de son retard », a ajouté Premaduth. Ses neveux sont partis à sa recherche, direction les barachois de Poudre d’Or. Rien. La famille a alors décidé d’alerter les garde-côtes. Conjuguant leurs forces, deux unités ont sillonné la mer à bord de leurs embarcations, mais sans rien trouver. Il leur a fallu solliciter l’assistance de l’hélicoptère de la police. C’est vers 18 h 30 qu’une forme humaine a été vue flottant sur la surface de l’eau. C’était le corps sans vie de Soobiraj. L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin, médecin-légiste, a attribué les causes de la mort à la noyade.
Soobiraj Jugdoyal laisse derrière lui une épouse et trois enfants, dont un fils de 13 ans. « Ses deux filles et son fils sont encore scolarisés. Leur père travaillait dur pour leur procurer tout le nécessaire. Il était le pilier de la famille », poursuit son neveu.
Soobiraj Jugdoyal était issu d’une famille nombreuse de deux frères et six sœurs. C’est une grande perte pour tous. Son frère est actuellement en Italie. « Nous attendons son retour au pays et nous organiserons les funérailles ce mercredi ».
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