Le ministère de l’Industrie, des PME et des Coopératives se prépare à une réorganisation de grande envergure afin de redynamiser un secteur crucial pour l’économie du pays. Des programmes d’accompagnement pour les petites et moyennes entreprises (PME), des plans et des State Support Programmes vont être réévalués, réajustés et modernisés pour répondre aux enjeux actuels. Ces aides étaient jusque-là dispersées au sein de plusieurs ministères et organismes.
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Une évaluation approfondie des programmes destinés aux PME sera enclenchée. Ces programmes, longtemps en sommeil, ont désormais pour vocation de soutenir efficacement les PME. Ils leur offriront des outils plus adaptés à leurs besoins. Une réforme en profondeur sera enclenchée après l’exercice d’évaluation.
Parmi les programmes concernés figurent des initiatives importantes. Il y a l’Enterprise Modernisation Scheme, le SME Interest-Free Loan, le SME Participation International Fair Refund Scheme et le National SME Incubator Support Radical Innovation Scheme.
Le ministre de l’Industrie, des PME et des Coopératives, Aadil Ameer Meea, a ainsi indiqué que des rencontres sont en cours pour évaluer la pertinence de chaque programme. Et une série de réformes sera mise en œuvre dès le début de l’année prochaine.
« Nous devons déterminer, pour chaque programme, s’il convient de l’arrêter, de le revoir ou de le poursuivre dans sa forme actuelle », a précisé le ministre. Cette démarche de réévaluation est essentielle pour optimiser l’impact de ces programmes sur le terrain. Le ministre a également ajouté que cette réorganisation vise à rendre les dispositifs plus transparents, plus accessibles et, surtout, plus efficaces.
Un des points les plus préoccupants de cette réforme est le flou entourant certains programmes placés sous le National Resilience Fund. Ce fonds, censé soutenir les entreprises dans un contexte de crise ou de transition, manque de visibilité et de clarté quant à son fonctionnement et à son rôle exact dans le soutien aux PME.
« Ce fonds manque de clarté et nous souhaitons lui donner un nouvel élan », a fait observer Aadil Ameer Meea. Le gouvernement espère ainsi renforcer la cohérence des dispositifs de soutien. Il veut garantir une gestion plus transparente et plus efficace des ressources.
Cette réorganisation s’inscrit dans un contexte au sein duquel les PME jouent un rôle crucial dans l’économie mauricienne. Selon le ministre, il y a environ 30 000 PME à travers l’île. Ce qui représente près de 50 % de la main-d’œuvre et 30 % du produit intérieur brut du pays.
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