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Non-respect de la Quarantine Act en mars 2021 : une femme de 25 ans acquittée

Illustration. La police avait mis en place des barrages routiers à travers le pays pendant la période de confinement pour limiter le déplacement des citoyens

Accusée d’avoir agi en violation de la Quarantine Act, une femme de 25 ans a été disculpée devant le tribunal de Mahébourg. Ses explications ont convaincu l’instance qui a statué que la raison pour laquelle elle s’était retrouvée, le 28 mars 2021, hors de chez elle en plein confinement sanitaire, était plausible. 

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La police avait interpellé une femme de 25 ans, vers 10 h 15, le 28 mars 2021, à Pointe d’Esny. Cela alors que le pays était en plein confinement pour endiguer la propagation de la COVID-19. 

Poursuivie en justice pour « Breach of Temporary Restriction of Movement Order », elle avait plaidé non coupable. Le policier dit avoir vu une voiture venant de Mahébourg et roulant en direction de Blue Bay. Le constable réclamé des explications à la dame au volant. La jeune femme avait soutenu qu’elle n’était pas en possession du Work Access Permit (WAP) et qu’elle était partie déposer la garde-malade de sa grand-mère à Rivière-des-Créoles. Il avait nié que la femme lui avait montré un certificat médical au nom de sa grand-mère. 

L’habitante de Blue-Bay avait témoigné sous serment. Elle avait expliqué qu’elle vivait seule avec sa grand-mère. Quand le confinement avait été instauré le 10 mars 2021, elle avait appelé le poste de police de Blue-Bay pour avoir des explications. Cela, concernant la garde-malade et les arrangements qui devaient être effectués pour la déposer chez elle à Rivière-des-Créoles. Selon elle, la police lui avait demandé d’obtenir un certificat médical indiquant l’état de santé de sa grand-mère. Cela lui permettrait ainsi de déposer l’aide-soignante à son domicile. La femme avait en outre soutenu que la demande d’un WAP avait été effectuée pour l’aide-soignante et elle-même avant son interpellation. Mais la demande avait été approuvée quelques semaines après son interpellation. 

Par ailleurs, la jeune femme avait expliqué qu’elle avait été interpellée une première fois par la police de Mahébourg, le 28 mars 2021. Elle leur avait montré un certificat médical et les policiers l’avaient autorisée à partir. Cependant, à Pointe d’Esny, elle a été de nouveau interpellée. Cette fois, la police avait insisté pour qu’elle produise le WAP. 

Dans son verdict, le magistrat Amrish Oozageer a statué qu’il n’y a aucune preuve que la jeune femme avait d’autres options, car il y avait urgence. Le magistrat dit avoir également pris en compte le témoignage de la jeune femme qu’il qualifie de crédible et fiable. Il a conclu que la poursuite n’a pu établir l’accusation contre elle.

 

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